Assemblia, premier aménageur auvergnat, est né en 2020. En tant que D.G., Rachid Kander aura d’autant plus de poids sur l’aménagement du territoire.
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J’avais fait la connaissance de Rachid en tant que directeur à l’agence d’Urbanisme de Clermont, dans le cadre du Conseil de Développement du Grand Clermont (aujourd’hui arrêté).
Nous avons vite sympathisé et j’ai pu constater, à travers plusieurs échanges menés depuis, son intérêt marqué pour les questions d’aménagement territorial bien sûr mais surtout “d’équilibres”, aussi bien urbanistiques que démographiques ou environnementaux.
Rachid a, depuis cette année, un rôle capital dans l’urbanisme sur le département, à travers la nouvelle société assemblia qu’il a contribuée à créer. Je suis heureux de vous retranscrire cet échange sur sa vision de l’aménagement du territoire et des enjeux écologiques.
Damien
Rachid se définit comme “Clermontois d’adoption” , arrivé à 20 ans depuis le Maroc pour y mener des études d’architecture. Il y est resté, s’y est marié (il a trois enfants), et dit que « mes branches sont devenues mes racines ».
Architecte, titulaire d’un Master 2 de gestion d’entreprise, Rachid a travaillé en agence d’architectes avant de rentrer comme chef de service aménagement et urbanisme à la ville de Clermont. “J’y revendique notamment la co-signature du Polydôme et de la Coopé“, en 1995-1998, nous dit-il.
Ensuite, il rentre à l’agence d’Urbanisme. “J’ai appris un autre métier, « par la bordure de trottoir »” résume-t-il, “car j’y ai dessiné beaucoup de rues et d’axes de mobilité“. Directeur de cette agence en 2009, à la demande de Serge Godard, il est en parallèle à la tête du Pôle Métropolitain.
En 2017, Rachid prend un double mandat social à la SEAu et à la SPL – deux sociétés d’aménagement urbain, dont il élargit l’actionnariat à Vichy. En 2019, la loi ELAN ouvre le chantier du rapprochement avec le bailleur social Logidome, qu’il opère. Le 1er janvier 2020, La SEAu et Logidome fusionnent dans assemblia, une des plus grosses SEM (sociétés d’économie mixte) de France avec 220 salariés, dont Rachid est le directeur général.
Pour contacter Rachid par e-mail : rachid.kander@seau.fr |
Assemblia est une entreprise travaillant à l’aménagement de logements et d’espaces “dans l’ouest régional”. Elle est issue de la fusion de Logidome – bailleur social bien connu des Clermontois – et de la SEAu, Société d’Equipement d’Auvergne. Son directeur général est Rachid Kander.
La mission de service public est mise en avant par assemblia, qui a le statut d’EPL (Entreprise Publique Locale). Elle souhaite “loger celles et ceux qui ont des difficultés à trouver un logement dans le marché immobilier privé“.
Pour cela, elle opère dans de nombreux domaines, de la construction de logements à la transition énergétique, en passant par l’aménagement et le renouvellement urbain ou en milieu rural, l’insertion sociale, les services d’accueil et de conciergerie, etc.
Cette société d’économie mixte compte 220 salariés, ce qui en fait une des dix principales entreprises de France dans son secteur d’activité. Elle est par ailleurs membre du Club Ville Aménagement.
- Ton principal enseignement de toutes ces années passées sur les questions d’urbanisme reste … l’inscription dans la durée. Comment la conçois-tu ?
- Quelle différenciation opères-tu entre le neuf et l’ancien ?
- Y a-t-il une solution à cette problématique de temporalité ?
- Tu mises également sur les projets structurants pour la ville. Par exemple ?
- Les paradigmes changent-ils suffisamment vite quand on parle d’urbanisme ?
- Comment intègres-tu cette projection temporelle dans le cadre de ton activité ?
- Quelle importance accordes-tu au numérique dans cette perspective ?
- Au-delà de la Métropole clermontoise, comment le territoire doit-il se structurer ?
- As-tu confiance en la réalisation de ce modèle idéal ?
- Qu’est-ce qu’un bon projet, selon toi ?
- Toujours sur ce temps long, comment envisages-tu les défis environnementaux dans l’urbanisme ?
- Tu t’attends donc à une évolution de fond du métier d’urbaniste …
- Un des impacts principaux sur l’environnement résulte de la densité urbaine. Quelle est ton approche sur ce point ?
- Pour faire face à ces nouveaux enjeux, tu as pris la direction d’assemblia en janvier 2020 …
- Ta nouvelle mission en deux mots ?
Pas assez de neige, pas assez d’eau, trop de chaleur… comment les acteurs touristiques locaux s’adaptent-ils aux conséquences du dérèglement climatique ?
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Ton principal enseignement de toutes ces années passées sur les questions d’urbanisme reste … l’inscription dans la durée. Comment la conçois-tu ?
La transformation de la ville, ce qu’on appelle la “fabrique urbaine”, est un processus très lent. Chaque année, on construit à peine 1% de nouveaux logements. On peut atteindre 3% en transformant l’existant, mais pour remettre véritablement à niveau l’ensemble d’une ville, il faut du temps.
La transformation de la ville est un processus très lent.
Pour transformer l’urbain, trois mandats sont au minimum nécessaires. Le tramway est un bon exemple : sa possible mise en place a émergé sous le deuxième mandat de Roger-Quilliot et a finalement vu le jour sous le second mandat de Serge Godard.
Quelle différenciation opères-tu entre le neuf et l’ancien ?
Je pense que les projets neufs n’ont pas le droit d’être impactés par les mêmes erreurs [que les anciens]. Depuis cinq ans, si un projet génère par exemple un îlot de chaleur, il est dans le faux. Cela est d’autant plus facile à prendre en compte que pour sa conception, on part de zéro.
Je pense que les projets neufs n’ont pas le droit d’être impactés par les mêmes erreurs que les projets anciens.
Concernant l’ancien, c’est plus difficile de “refaire la ville sur la ville”. Venir dans une copropriété, avec 50 parties prenantes, qui a un gros îlot de chaleur … en disant en Assemblée qu’il va falloir enlever du goudron (peut-être récent), planter des arbres, avoir un contrat d’entretien … c’est plus d’exigences, des budgets parfois importants et cela nécessite du temps. En résumé, c’est beaucoup de travail !
Y a-t-il une solution à cette problématique de temporalité ?
Il ne faut pas lâcher sur l’exigence. A travers les textes de loi, les normes, les subventions, les projets – la fabrique urbaine, c’est finalement autant un travail d’élus, que d’architectes et d’urbanistes. Cela passe aussi par une prise de conscience, un accompagnement pédagogique.
Si on reprend l’exemple de la copropriété, avec une cinquantaine d’habitants d’environ 50 à 60 ans, les embarquer dans une dynamique commune aujourd’hui n’a rien à voir avec le même sujet dans 20 ans. La génération montante est forcément meilleure que la précédente ou, disons, plus sensibilisée ! On va y arriver, mais ça ne se fera pas en 3 ans. C’est une question de culture, d’éducation, de valeurs.
Tu mises également sur les projets structurants pour la ville. Par exemple ?
Il y a tout de même quelques fondamentaux structurants qui perdureront. Ainsi, une armature de transport n’est, pour moi, jamais une mauvaise chose. Par exemple, les lignes B et C ne sont pas que des Bus à Haut Niveau de Service, ce sont des axes structurants de mobilité : il faut penser mobilité douce, piétons, espaces partagés …
La génération montante est forcément plus sensibilisée que la précédente.
Ces lignes seront deux fils rouges de la mutation urbaine au niveau de la Métropole. Car parallèlement, on va engager des investissements sur la transformation de l’habitat, sur la valorisation du patrimoine, sur la fierté de partager l’espace public. C’est comme cela qu’il faut voir ce projet et pas seulement, loin de là, comme un investissement de 250 millions d’euros pour faire rouler des bus.
Les paradigmes changent-ils suffisamment vite quand on parle d’urbanisme ?
Chaque génération s’approprie la ville à sa manière. Par exemple, il y a le chantier de l’autoroute et son élargissement à 3 voies. Si cela était à décider aujourd’hui, je suis sûr que le projet ne sortirait pas, pour des raisons de bilan carbone notamment. Mais c’est en cours ! Et peut-être que, demain, on y trouvera une voie pour les véhicules autonomes collectifs.
Prenons la place de la Victoire : je l’ai découverte en 1982 quand je suis arrivé à 20 ans à Clermont. C’était un giratoire, un grand parking, et je me souviens qu’on disait « qu’est-ce que c’est pratique de passer par là ! ».
De même, plus tard, quand je travaillais à l’urbanisme, on réfléchissait à la mise en place d’un escalator sur la place Sugny … Je mets au défi les contemporains de se représenter cela ! Comme quoi, en 20 ou 30 ans, les paradigmes changent. Il faut donc essayer de faire cet exercice sur le futur.
Comment intègres-tu cette projection temporelle dans le cadre de ton activité ?
Il faut entrevoir le territoire sous deux axes : l’endogène et l’exogène. D’une part, l’endogène, à 360°, va de la fierté d’être ce que nous sommes et d’avoir de l’ambition – tout en ayant du respect et de l’exigence pour soi, pour ses voisins … D’autre part, l’exogène, c’est la capacité à projeter notre territoire dans le temps mais aussi dans l’espace.
C’est dans ce sens qu’à assemblia, chaque année, nous aurons entre 5 et 10 stagiaires dont la mission sera de travailler sur des sujets de prospective. Pour que, dans l’entreprise, on se nourrisse de cette matière apportée par la recherche et la jeunesse. Le deal est que cela leur apporte une première expérience professionnelle.
Quelle importance accordes-tu au numérique dans cette perspective ?
Le numérique, c’est un moyen qui assure la mobilité comme la non-mobilité. Mais je le vois beaucoup comme un moyen de développement humain : accès aux services, au savoir … même s’il y a toujours la question de la fracture numérique, ceux qui ont le bon débit et les autres.
Je vois beaucoup le numérique comme un moyen de développement humain.
La chance qu’on a pour mailler un territoire, c’est qu’on peut aller beaucoup plus vite dans l’équipement en numérique, qu’en infrastructures routières ou ferroviaires. Il faut absolument que les petits territoires aient rapidement accès au haut débit numérique ! Et la vague Covid-19 a mis cela en exergue.
Au-delà de la Métropole clermontoise, comment le territoire doit-il se structurer ?
L’idéal, c’est la Métropole multi-polaire. On peut la projeter à l’échelle du Pôle Métropolitain. Par exemple, en privilégiant de « refaire la ville sur la ville » pour tout le monde, au lieu de faire de l’étalement urbain autour des communes limitrophes.
On aurait par exemple des gens qui pourraient s’implanter à Thiers, et, par un abonnement ferroviaire attractif, ils prendraient le train s’ils veulent rejoindre Clermont. On serait alors sur un modèle vertueux.
Au global, je crois en une Métropole solidaire de son arrière-pays. Ce qui fait un territoire, c’est autant la ville que le bassin de vie. Une Métropole comme la nôtre n’a de sens que si elle est pensée dans une dimension territoriale large et multi-polarisée.
As-tu confiance en la réalisation de ce modèle idéal ?
Je ne sais pas s’il y a toujours une solution … mais on n’a pas le droit de ne pas chercher ! D’autant si on est une entreprise publique locale comme assemblia, avec une mission de développement territorial tout autant que de rentabilité. On a la chance d’avoir des « actionnaires patients », qui ne réclament pas de dividende. Donc on doit se « gratter la tête » ! De plus, pour moi, lorsqu’un projet est bon, il y a toujours une solution.
Qu’est-ce qu’un bon projet, selon toi ?
Un bon projet, c’est un projet qui sort … parce qu’il aura fait consensus. Pour des projets d’intérêt général, dont on parle ici, on aura alors réussi à faire une synthèse des attentes des différents groupes d’intérêts.
Je crois en une métropole solidaire de son arrière-pays.
Par exemple, 80% des gens rêvent de leur maison en ville, sans voisins, sans bruit, proche de Jaude … on est tous faits de contradictions ! La bonne réponse, c’est le projet qui la commande. Mais il faut avant tout travailler le sociétal : d’abord, on doit vivre ensemble. Le moment particulier des Gilets Jaunes nous l’a rappelé : ce n’est pas qu’une histoire de prix de l’énergie. On “vit” le tissu social.
Je fais donc attention à ne pas être trop influencé par un spécialiste ou un autre, à ne pas être dogmatique. C’est pour ça que je crois aux projets qui placent l’humain au centre, cela peut être une bonne synthèse.
Je ne sais pas s’il y a toujours une solution … mais on n’a pas le droit de ne pas chercher !
Une fois cela posé, tu mets le curseur où tu veux. Je ne suis pas non plus pour “l’urbanisme barbecue”, où tu arrives, tu allumes un barbecue, tu fais venir les gens et tu fais de l’urbanisme. Ça ne peut pas se limiter à cela ! Les gens ont des besoins spécifiques à l’instant t … Mais ils ne sont pas sur le temps long et pourtant, il faut le prendre en compte.
Toujours sur ce temps long, comment envisages-tu les défis environnementaux dans l’urbanisme ?
L’impact environnemental que l’on subit tout de suite est lié aux écarts des années 50, des centrales à charbon. Nous sommes en train d’en payer les pots cassés. Les décisions prises aujourd’hui impactent les générations de demain.
Les réponses que l’on pourra apporter aux enjeux environnementaux seront d’ordre technique, logistique et organisationnel.
Cependant, ces sujets de nature en ville, ou d’îlots de chaleur concernent d’abord la collectivité. C’est une question de compétence au sens strict. C’est le politique – l’élu – qui porte ces enjeux. Je n’ai pas de pertinence à parler des solutions précises, si ce n’est ma conviction : les réponses que l’on pourra apporter aux enjeux environnementaux seront d’ordre technique, logistique et organisationnel. On ne mourra pas de soif en France, on a la chance d’être un pays riche. Mais on vit tous sur le même territoire et on doit réfléchir ensemble à des solutions.
Tu t’attends donc à une évolution de fond du métier d’urbaniste …
Les contraintes seront plus lourdes demain, et nos capacités financières réduites. Ne disons pas « c’était mieux avant », mais plutôt « ce sera plus difficile demain » … donc, profitons des opportunités du présent !
Je suis architecte à la base, j’ai géré de la complexité architecturale. Ma conviction est qu’un projet architectural fait sous forte contrainte est toujours meilleur. On pourrait dire que la contrainte fait la qualité … tant que le projet peut se mener bien entendu. Ce à quoi il faut rajouter la contrainte que le maître d’œuvre se met à lui-même : l’exigence, liée à la conviction personnelle.
Un projet architectural fait sous forte contrainte est toujours meilleur.
En outre, quand on trouve des solutions originales pour monter des projets autrement impossibles, cela apporte de vraies contraintes, des complexités de financement, de gouvernance ou de technique. Mais on accepte de prendre un peu plus de temps – ce n’est finalement que de l’ingénierie – et on trouve des solutions.
Le Club Ville Aménagement représente, à l’échelle française, une cinquantaine de directeurs de SEM et d’établissements publics travaillant à l’aménagement urbain et au logement social.
Rachid en a accueilli les membres fin août 2020 lors de leur “voyage inspirant” annuel, sur Clermont et Vichy. “Pour la plupart, ils ne sont jamais venus à Clermont, et en [avaient] probablement une vision très caricaturale, dans un sens ou dans un autre.” précise-t-il. “L’enjeu qui se joue est de leur montrer la réalité de la Métropole.”
Après plusieurs belles visites entre le sommet du Puy de Dôme et les berges de l’Allier, et les rencontres avec Frédéric Aguilera et Olivier Bianchi notamment, Rachid espère que le Club pourra “porter au national une image positive du territoire que l’on va conforter en candidatant pour accueillir le congrès du Club en 2022 « les entretiens de L’amenagement » après Toulouse en 2019“.
Un des impacts principaux sur l’environnement résulte de la densité urbaine. Quelle est ton approche sur ce point ?
Je pense qu’il faut la gérer avec bon sens. Ce n’est pas qu’un chiffre : elle est relative à un territoire, à une évolution démographique. En France et en Europe, la croissance de la population n’est pas à deux chiffres. En même temps, la qualité de vie à Clermont est, par exemple, liée au fait que l’on offre une palette de services et d’habitats assez large : pouvoir passer d’une maison avec jardin à un appartement plus facile à gérer quand on prend de l’âge …
La densité a donc du bon : c’est la garantie d’un certain niveau de service à prix raisonnable, qu’un médecin aura des clients, une boulangerie sera viable. Mais cela dépend des environnements et il n’est pas souhaitable que toutes les villes du département soient aussi denses que Clermont. Cela n’empêche pas d’améliorer notamment la situation entre les ceintures urbaines.
La morale de tout ça, c’est de ne pas tomber dans des approches caricaturales. Partant de là, quels sont les bons curseurs, les bons dosages … il y a aussi des enjeux environnementaux, comme pour les zones protégées qui exigeront des densités faibles. Il faudra l’accepter !
La densité, c’est une réponse adéquate à certains endroits et une mauvaise réponse ailleurs …
La bonne posture n’est donc pas dogmatique. La densité, c’est une réponse adéquate à certains endroits et une mauvaise réponse ailleurs … mais c’est aussi la résultante d’une économie : parfois, tu n’as pas le choix pour produire à prix abordable.
Pour faire face à ces nouveaux enjeux, tu as pris la direction d’assemblia en janvier 2020 …
Cette SEM de 220 personnes fait déjà partie des dix premières au niveau national ! Avec assemblia, on va rattraper des années de retard en termes d’outils. Toute la chaîne de la fabrique urbaine y est représentée. On peut construire du logement libre, du locatif libre, des bureaux, des commerces, des infrastructures, penser un quartier ou une zone d’activités dans sa globalité…
Avec assemblia, on va rattraper des années de retard en termes d’outils.
Tout cela est à associer avec l’ADN du bailleur social Logidôme avec qui la SEAu a fusionné. Nous logeons environ 30 000 personnes ! C’est une vraie responsabilité sociétale et environnementale pour assemblia et cela est d’ailleurs son cœur de métier.
Ta nouvelle mission en deux mots ?
Je dirais que ma première responsabilité est l’humain. La seconde, c’est de fabriquer la ville de demain, avec toutes les exigences – dont les enjeux liés à l’écologie. Les fondamentaux d’assemblia sont donc sociaux, environnementaux, et technologiques en termes de performance. Il ne s’agit pas seulement d’appliquer des normes et les mettre en œuvre, mais de trouver réellement des solutions et de mener des projets adaptés à la réalité du territoire, à la vie de ses habitants.
Pour aller plus loin (lien proposé par Rachid): Le site du Club Ville Aménagement, think tank sur ces sujets de territoire à l’échelle nationale |
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Propos recueillis le 16 octobre 2019 et le 30 juillet 2020, mis en forme pour plus de clarté puis relus et corrigés par Rachid. Crédit photo de Une : Emmanuel Therond