La maire d’Aulnat, également VP à la Métropole en charge de l’urbanisme, insiste sur les questions d’aménagement, de naturalisation de la ville, et de reconnection des habitants.
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Pourquoi cet article ?
Le “tour” de Clermont Métropole continue. Avec Pierre Gérard, j’interviewe les maires des principales villes de notre agglomération (21 en tout), et à raison d’une diffusion par mois, cela nous portera à mi 2023 si tout va bien.
Ainsi, après avoir échangé avec François Rage à Cournon et Christophe Vial à Saint-Genès, nous avons été accueillis par Christine Mandon, maire d’Aulnat, pour parler des enjeux de transition écologique.
Comme de nombreux élus, Christine Mandon est à la fois maire de sa ville et élue à Clermont Métropole, où elle est troisième vice-présidente en charge de l’urbanisme, de la planification urbaine, de la stratégie foncière et des grands projets métropolitains urbains.
Néanmoins, dans son entretien ci-dessous, elle évoque principalement un point de vue aulnatois … même si on comprend ses convictions sur les questions d’aménagement urbain, de naturalisation et de “ville apaisée” (sous différentes formes) et la manière dont elles transparaissent à la fois dans Aulnat et au niveau de son action sur la Métropole.
Damien
Les principaux points à retenir
- Aulnat est une ville “contrainte” selon les termes de Christine Mandon, car elle sa superficie communale est prise à un tiers environ par l’aéroport et les zones attenantes, et à un tiers par les surfaces agricoles. L’interaction avec l’aéroport et le lycée qui le jouxte sont notamment des sujets majeurs, car une départementale et une voie de chemin de fer le rendent difficile. Des projets d’aménagement autour de la “halte gare” et, plus généralement, de rapprochement des publics et de facilitation des déplacements, sont étudiés par l’équipe municipale.
- Plus largement, Christine Mandon constate le besoin grandissant, parmi les Aulnatois mais aussi sur Clermont, et notamment dans les “usagers” des zones d’activité (comme au Brézet, voisin) d’espaces de verdure et de calme. Elle appelle – au niveau métropolitain – à une vision différente de l’aménagement urbain, favorisant ces “espaces de respiration“
- La configuration socio-économique d’Aulnat, ville de 4000 habitants en marge de la zone urbanisée, favorise la recherche d’efficacité et de sobriété énergétiques. La transition énergétique est en effet un sujet majeur, depuis de nombreuses années, pour Christine Mandon. Elle est notamment aidée par l’Aduhme pour le développement du photovoltaïque.
- Les terres agricoles doivent être préservées, d’une part pour avoir une chance de participer au projet de “ceinture maraîchère” défendu par le PAT (Projet alimentaire Territorial) auquel participe Christine Mandon – avec l’hébergement d’Auvabio sur la commune – mais aussi dans la logique de “refaire la ville sur la ville”. En tant que Vice-présidente à la Métropole en charge – notamment – de l’urbanisme, elle insiste sur la fin de l’extension urbaine comme règle de base.
- Une petite ville ne veut pas dire que les habitants se connaissent tous. Les élus ont le devoir de favoriser les rencontres sociales selon la maire d’Aulnat. Pour cela, elle favorise à la fois les rencontres informelles de terrain mais aussi les initiatives de type fleurissement ou cheminements piétons, adaptés progressivement aux contraintes du réchauffement climatique et aux nécessités de lutter contre les îlots de chaleur.
- Christine Mandon est enfin assez satisfaite de la desserte en transports en commun, qui va être renforcée par le projet Inspire. En revanche, elle est très critique sur les liaisons cyclables, qu’elle considère soit comme étant dangereuses ou incomplètes. Là aussi, le travail sur la jonction des “sous-ensembles” aulnatois autour de la halte-gare pourra sans doute permettre de faciliter les déplacements doux.
L’intervenante : Christine Mandon
Maire d’Aulnat depuis 2020, troisième vice-présidente à Clermont Métropole en charge de l’urbanisme, de la planification urbaine, de la stratégie foncière et des grands projets métropolitains urbains
De formation administrative, Christine Mandon fait la majorité de sa carrière professionnelle dans le secteur privé, chez CSP pharmaceutique à Cournon, où elle rentre en 1986 … jusqu’à son élection à la mairie d’Aulnat en 2020.
Elle a néanmoins débuté en parallèle son expérience d’élue dès 2001, au sein de l’équipe municipale aulnatoise dirigée alors par Didier Laville. Elle est alors adjointe à l’environnement et au cadre de vie, puis à l’urbanisme, avant d’être nommée première adjointe. “Didier Laville m’avait laissé beaucoup de place pour me permettre de me faire la mienne”, précise-t-elle.
Crédit photo : Ville d’Aulnat (DR)
Accès direct aux questions
- Quelle est la typologie socio-économique d’Aulnat qui influe sur vos choix en matière de transition ?
- Quels sont alors vos axes de travail sur la transition énergétique ?
- Vous dites que votre territoire est “contraint”. Qu’est-ce que cela signifie en matière d’urbanisme ?
- Comment voyez-vous la végétalisation d’une ville comme Aulnat ?
- Les habitants sont-ils friands à ce point d’espaces de rencontre et de vie à l’extérieur ?
- Quel est le meilleur moyen de définir ces besoins de “nature en ville” et d’y répondre ?
- Parvenez-vous à faire se rencontrer les habitants d’Aulnat autour des sujets de cadre de vie et d’environnement ?
- Et les habitants sont-ils sensibilisés aux problématiques de changement climatique ?
- Si on se tourne vers l’aéroport, quel est son impact urbanistique et environnemental sur Aulnat ?
- Vous parliez des contraintes, mais aussi des atouts de la ville, notamment ses terres agricoles. Quelle est votre stratégie au regard de l’artificialisation des sols ?
- Et concernant la production alimentaire locale ?
- Aulnat peut-elle être un maillon important dans la “ceinture maraîchère” souhaitée par le PAT ?
- Enfin, êtes-vous satisfaite des modes de mobilité durables desservant Aulnat ?
Pas assez de neige, pas assez d’eau, trop de chaleur… comment les acteurs touristiques locaux s’adaptent-ils aux conséquences du dérèglement climatique ?
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Quelle est la typologie socio-économique d’Aulnat qui influe sur vos choix en matière de transition ?
Notre territoire communal est assez contraint, à plusieurs niveaux. Géographiquement tout d’abord : du fait de la présence de la zone aéroportuaire sur un tiers de sa superficie et d’une activité agricole très dynamique sur un autre tiers de la commune, ce qui amène à réfléchir avec d’autant plus de vigilance tous les projets à mettre en place sur le tiers « urbanisé restant ».
Financièrement ensuite, car, bien que membre de la Métropole, Aulnat reste une commune d’un peu plus de 4000 habitants devant répondre à des enjeux humains et environnementaux forts nécessitant des investissements parfois lourds.
Nous devons ainsi optimiser le fonctionnement des services et équipements publics pour mieux maîtriser notre consommation énergétique … pas seulement dans un but économique – pour dépenser moins – mais aussi en termes de ressources – pour préserver plus et mieux.
Je suis élue depuis 2001. J’ai donc participé à beaucoup de projets sur la commune. Ce volet de “transition énergétique” nous préoccupe depuis de nombreuses années.
Quels sont alors vos axes de travail sur la transition énergétique ?
L’Aduhme nous accompagne depuis de nombreuses années. Tous nos projets liés à l’énergie ont été faits avec eux, concernant l’éclairage nocturne, mais aussi la performance énergétique des bâtiments – isolation de base ou construction neuve. Notre priorité étant de travailler sur la maîtrise de la consommation.
Nous devons optimiser le fonctionnement des services et équipements publics pour mieux maîtriser notre consommation énergétique.
Mais nous progressons aussi du côté de la production énergétique : on est en train d’étudier les bâtiments qui pourraient accueillir des panneaux photovoltaïques [avec Solaire Dôme, porté par l’Aduhme]. On a identifié trois d’entre eux, mais on travaille aussi sur des parkings avec des projets d’ombrières.
Vous dites que votre territoire est “contraint”. Qu’est-ce que cela signifie en matière d’urbanisme ?
« Contraint », cela fait référence à l’emprise de l’aéroport dont je parlais. Mais nous sommes aussi concernés par un plan de risque inondation et un plan d’exposition au bruit – ce qui nous empêche de faire plusieurs choses. Cela dit, nous avons des terres agricoles de grande qualité du côté de la Limagne. Et il faut les préserver !
On parle donc clairement de « refaire la ville sur la ville » dans le cadre du PLH [Plan Local d’Habitat], que l’on cherche à coupler avec le PLUI [Plan Local d’Urbanisme Intercommunal, en cours d’élaboration]. Dans ce cadre, il faudra tirer partie de toutes les petites surfaces de façon à protéger les espaces verts, et à créer des espaces de « respiration ».
Comment voyez-vous la végétalisation d’une ville comme Aulnat ?
Il y a ce qu’on perçoit, et il y a la réalité. On m’a dit récemment : « il n’y a pas d’espace vert digne de ce nom sur la commune. » Ça m’a fait un peu mal ! (…) Je me suis rendu compte que, quand on vit au quotidien ici, on n’a pas ce regard [extérieur]. (…) A Aulnat, nous sommes 27 élus : nous pouvons passer à côté de beaucoup de choses. Et je constate ce besoin d’espaces de respiration dans la population.
On parle donc clairement de « refaire la ville sur la ville »
Pourtant, nous sommes plutôt bien dotés de ce côté sur la commune. Et cela m’a amenée à la conclusion qu’il était important de mieux communiquer sur la présence de ces coins de nature en ville auprès des Aulnatois.
Il y a aussi le problème des îlots de chaleur dans la commune. Aulnat est assez minéral sur certains secteurs, elle dispose de beaucoup d’espaces de déambulation, très utilisés car ils donnent accès à des commerces ou à des services municipaux. Cependant, l’été, il y fait très chaud ! On réfléchit donc à recréer des espaces de rencontre autour d’îlots de fraîcheur.
Les habitants sont-ils friands à ce point d’espaces de rencontre et de vie à l’extérieur ?
Tout à fait ! On a constaté par exemple que, pendant la crise sanitaire, des gens [en transit] s’arrêtaient [dans Aulnat] pour prendre une pause sandwich. Et qu’il n’y avait pas d’aménagements avec une table et des chaises dans l’espace public ! Idem pour les jeunes du lycée Roger Claustre, près de l’aéroport. Beaucoup d’entre eux viennent déjeuner sur la commune … et n’ont pour l’instant aucun espace adapté. Il faut leur proposer quelque chose.
Les gens qui passent leur journée dans les zones d’activité ont besoin d’air, d’îlots de fraîcheur, d’espaces conviviaux.
En tant que vice-présidente en charge notamment de l’Urbanisme, je participe au travail sur les zones d’activités dans la Métropole. Elles ne sont pas vraiment adaptées aux besoins et aux transits … Aujourd’hui, les gens qui y passent leur journée ont besoin d’air, d’îlots de fraîcheur, d’espaces conviviaux. C’est le cas du Brézet, près de chez nous.
La crise sanitaire a donc renforcé ce besoin d’avoir des espaces de respiration, liés à la nature et à la végétation. Des endroits apaisés, loin du bruit et des voitures.
Quel est le meilleur moyen de définir ces besoins de “nature en ville” et d’y répondre ?
Prenons conscience que, sur l’habitat, l’économique, le culturel ou le sportif, il faut quasiment “co-construire” ces espaces avec les gens qui y vivent ou qui les utilisent. Mais ce n’est pas facile de faire se concerter ces personnes. A mon sens, il faut au moins les écouter : prendre ce temps est capital. Et, si le projet prend quelques mois de retard, mais que cela permet d’intégrer les attentes des gens, c’est de toute façon une bonne chose.
Au final, nous sommes des élus en démocratie. Et je pense qu’il faut qu’on réponde aux questions des citoyens. Soit on peut le faire et on le fait, soit on n’a pas la compétence pour le faire, mais on doit leur apporter une réponse quand même.
Parvenez-vous à faire se rencontrer les habitants d’Aulnat autour des sujets de cadre de vie et d’environnement ?
Faire passer des messages, c’est toujours difficile, dans tous les domaines. Et c’est dur de convaincre les gens de participer, surtout en ce moment. Pour y remédier, nous voulons mettre en place des petits rendez-vous les samedis : aller dans un quartier avec une pause café-viennoiseries, et avoir une discussion complètement ouverte. Cela permettra aux habitants de rencontrer les élus, mais aussi de se rencontrer entre eux !
En fait, à Aulnat, on a cette chance : notre commune a une taille tout à fait « humaine », et on peut s’y déplacer rapidement. De plus, nos services sont assez centralisés : les écoles, le pôle sportif, le pôle culturel sont regroupés en un même lieu, les gens apprécient de s’y rendre à pied, les familles notamment.
Et les habitants sont-ils sensibilisés aux problématiques de changement climatique ?
Toutes ces petites actions, c’est important, car ça fait prendre conscience que la commune appartient à ceux qui l’habitent, et pas « que » aux élus ou aux gens qui l’entretiennent. Néanmoins, en tant qu’élus, on a ce devoir de créer des opportunités de lien social.
Faire prendre conscience que la commune appartient à ceux qui l’habitent
Par exemple, il y a un “permis de végétaliser” depuis 2019. C’est en train de passer dans les mœurs, petit à petit … même si des gens le faisaient déjà spontanément, devant chez eux. Surtout, cela permet aux habitants de créer du lien entre voisins, et de développer de la fierté. D’autant plus qu’ici, les gens travaillent peu sur la commune.
Si on se tourne vers l’aéroport, quel est son impact urbanistique et environnemental sur Aulnat ?
On aimerait créer une synergie avec l’aéroport. Et j’inclus la zone aéroportuaire, ses entreprises, son lycée. D’une certaine manière, les deux espaces – ville et aéroport – se tournent le dos. Notamment parce que nous sommes séparés par la départementale et la voie ferrée.
Comment se parler ? Comment se rapprocher ? Une première piste est que la ville est propriétaire d’un terrain à la “halte-gare”, et on réfléchit à y accueillir une infrastructure dédiée autant aux Aulnatois, aux utilisateurs de l’aéroport, aux jeunes du lycée … et aux Métropolitains. Car on est ici sur une entrée d’agglomération.
Un autre axe de travail réside dans le projet européen « Europan » auquel nous nous sommes inscrits : c’est un concours de jeunes architectes, pour lequel des communes proposent des sites à aménager.
Vous parliez des contraintes, mais aussi des atouts de la ville, notamment ses terres agricoles. Quelle est votre stratégie au regard de l’artificialisation des sols ?
D’abord, le constat est qu’on a trop “étalé” la ville au détriment des terres agricoles. C’est certes facile de faire du neuf sur des terres arables ! Mais cela se fait au détriment des agriculteurs, de notre alimentation … Aujourd’hui, on est de plus en plus en demande de produits alimentaires bio et locaux. Il faut donc protéger nos terres, et les gens qui en vivent, en limitant l’étalement urbain
La règle devient la fin de l’extension urbaine.
Mais n’oublions pas que ce phénomène entraîne la création de friches en ville – quand des entreprises déménagent la plupart du temps. Il nous faut travailler sur ces friches, qui peuvent avoir un vrai potentiel. Qu’en fait-on ? Parfois, on peut les redonner la nature, selon leur état précédent. Mais il faut aussi être économiquement attractif pour créer de l’emploi et des richesses.
Néanmoins, la règle devient la fin de l’extension urbaine. C’est sans doute un peu radical, mais si on ne prend pas ces décisions ambitieuses, il ne se passera rien. On a donc posé ce principe : ça prendra du temps [pour voir les effets], mais c’est nécessaire.
Et concernant la production alimentaire locale ?
De ce côté, nous participons aux réunions de travail avec le Grand Clermont sur le PAT [Projet Alimentaire Territorial], et j’apprécie d’ailleurs beaucoup de travailler avec Jean-Pierre Buche. Nous avions déjà suivi des pistes intéressantes sur la commune, avec le restaurant scolaire, ou encore le centre de loisirs. Ici, on souhaite avancer sur le “mieux consommer”, la réduction des déchets et du gaspillage …
En outre, nous avons accueilli sur notre commune Auvabio, qui propose de la vente en gros de produits bio. On veut notamment fournir avec eux nos restaurants scolaires. Et c’est une très bonne chose, car certains producteurs référencés sont présents sur la commune voisine de Malintrat.
Nous avons également lancé, depuis quelque temps, un marché de producteurs locaux qui se rient une fois par mois. Il permet à ces derniers d’être valorisés en proposant des produits de qualité à leurs clients.
Aulnat peut-elle être un maillon important dans la “ceinture maraîchère” souhaitée par le PAT ?
En effet, certaines zones peuvent être bonnes à adapter pour du maraîchage. Cependant la Métropole veut une forme de « ceinture » maraîchère … mais ce n’est pas forcément une trame continue ! Il faut de toute façon prendre en compte les cultures existantes.
Cela dit, on ne pourrait même pas répondre à toute la demande publique en restauration collective. On n’y arriverait pas sur Clermont – malgré les 70 producteurs d’Auvabio. Il faut donc se poser des questions de fond. Et on doit pour cela être accompagnés par les professionnels du secteur.
Néanmoins, je pense que dans toutes les communes, il y a des espaces qui peuvent être dédiés à une forme de reconquête des terres agricoles. Je pense ainsi aux vignes qui pourraient revenir sur une partie des Côtes de Clermont.
Enfin, êtes-vous satisfaite des modes de mobilité durables desservant Aulnat ?
On n’a pas à se plaindre en ce qui concerne les transports en commun : deux lignes [de bus] nous relient à Clermont – dont une ligne qui nous amène au musée Roger Quillot et nous connecte au tram. En outre, le train Thiers-Clermont s’arrête à Aulnat. Je pense donc qu’on est plutôt bien doté, d’autant plus que la ligne B du projet Inspire va renforcer cela.
En revanche, sur les déplacements doux, ce n’est pas satisfaisant. La bande cyclable Lempdes-Aulnat s’arrête brusquement à l’entrée de Clermont … En plus, elle est située le long d’une route à 80 km/h, ça fait peur !
La liaison en déplacements doux n’est pas satisfaisante.
Cependant, le projet Inspire a marqué des lieux d’intérêts, dont un sur la liaison aéroport et halte-gare. Nous travaillons avec le porteur de projet afin de prévoir une liaison “douce” lycée-halte gare pour permettre aux jeunes lycéens d’y aller de façon protégée. Et, derrière, de pouvoir aller à Clermont en vélo, ce qui est aujourd’hui trop dangereux.
Pour aller plus loin : Des détails sur le PLU métropolitain sur le site de Clermont Métropole |
Pas assez de neige, pas assez d’eau, trop de chaleur… comment les acteurs touristiques locaux s’adaptent-ils aux conséquences du dérèglement climatique ?
Rencontre Tikographie du lundi 2 décembre à 17h (librairie des Volcans) – tous publics, accès libre !
Propos recueillis le 17 mai 2021 avec l’aide de Pierre Gérard, mis en forme pour plus de clarté puis relus et corrigé par Christine Mandon. Crédit photo de Une : ville d’Aulnat (DR)