Doctorante sur la résilience territoriale, architecte engagée, militante dans les Marches pour le Climat … Victoria insiste par son action sur l’urgence écologique et la réponse politique
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Les principaux points à retenir
- Ayant intégré dans son parcours professionnel et personnel l’action face à l’urgence climatique et les risques d’effondrement, Victoria s’est très vite intéressée à la notion de résilience des territoires. De par son expérience de vie, elle pense que les territoires globalement ruraux comme l’Auvergne sont mieux armés que les métropoles, et elle souhaite leur faire jouer un rôle important dans la transition
- Pour ce faire, Victoria a entamé une thèse encadrée par l’école d’architecture de Clermont sur les filières de matériaux de construction locaux et durables. Plus spécifiquement, elle souhaite étudier les “métabolismes territoriaux”, les flux de ces matériaux, et la manière dont ils impactent les vulnérabilités, les dépendances et in fine la résilience de ces territoires.
- Globalement, Victoria n’est pas favorable à une autonomie complète des territoires, et un niveau important d’échange lui semble nécessaire. Mais il faut néanmoins être très vigilant sur les co-dépendances induites par les échanges économiques, surtout dans un contexte d’incertitude forte généré par le dérèglement climatique.
- Pour aller plus loin dans l’étude de la résilience territoriale, la thèse de Victoria se fera en lien avec le Programme Résilience Territoriale du CISCA à Clermont. Ce centre de recherche dédié à l’innovation sociale lui permettra d’interagir avec d’autres doctorants de disciplines diverses sur le même thème, et de mieux développer ses liens avec les acteurs territoriaux.
- Victoria a également un engagement associatif fort, tout d’abord au sein de Citoyens pour le Climat Clermont. Elle y a organisé plusieurs Marches pour le Climat et a pu travailler avec plusieurs associations militantes déjà présentes, dans une logique très “horizontale” qui lui a beaucoup apporté. Cette initiative a pris fin pour permettre à ses membres de poursuivre autrement leur action.
- Par la suite, Victoria s’est donc engagée plus politiquement au sein de la Primaire Populaire, qui vise à faire émerger une candidature citoyenne pour la présidentielle de 2022. Elle y apprécie également les mécanismes de décision collective mis en œuvre, et espère ainsi participer à la prise en compte réelle et efficace des enjeux de transition écologique et de justice sociale lors de la prochaine élection.
L’intervenante : Victoria Mure-Ravaud
Architecte diplômée de l’ENSACF ; doctorante au CISCA ; organisatrice de Marches pour le Climat et membre de la Primaire Populaire
Née en 1994 à Bordeaux, Victoria a beaucoup déménagé en France avant de s’installer à Clermont pour ses études d’architecture. Elle a ainsi connu plusieurs régions et surtout plusieurs environnements, de grandes métropoles à des zones plus rurales. Cela lui a apporté une “perception multiple”, selon elle, très utile dans l’approche des notions de résilience territoriale.
Après son diplôme de l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Clermont en 2017, elle vit une “bascule” dans la prise de conscience de l’urgence écologique et des risques d’effondrements. Elle souhaite donc s’intéresser à la résilience territoriale et rejoint en 2021 le CISCA comme doctorante. Sa thèse porte sur les flux de matériaux de construction durables et locaux par rapport à la résilience des territoires.
En parallèle, Victoria s’est engagée dans plusieurs associations militantes. “Tout est politique” comme elle aime le rappeler : elle a donc travaillé au sein de Citoyens pour le Climat à l’organisation de plusieurs Marches pour le Climat à Clermont, puis elle a rejoint en 2021 la Primaire Populaire, également dans l’antenne clermontoise.
Crédit photo : Victoria Mure Ravaud (DR)
Accès direct aux questions
- Tu te définis comme « doctorante engagée » : qu’est-ce qui t’a amené à cette double approche ?
- Justement, penses-tu que les territoires comme l’Auvergne soient mal armés face à ce risque ?
- Comment expliques-tu cette résilience des campagnes par rapport aux métropoles ?
- On vient sur ton côté « doctorante » … peux-tu nous présenter ta thèse en quelques mots ?
- Sur quoi va-t-elle porter ?
- Quel est le degré d’interdépendance de cette filière ?
- Comment des matériaux de construction pourraient impacter la résilience territoriale ?
- Une forme d’autonomie territoriale est-elle souhaitable, selon toi ?
- Tu réalises ta thèse en partenariat avec le CISCA : que t’apporte cet organisme ?
- Tu es diplômée de l’école d’architecture de Clermont. Comment vois-tu le monde des architectes face à l’enjeu environnemental ?
- Tu t’étais aussi engagée, avant ta thèse, dans Citoyens pour le Climat …
- Pourquoi ce groupe n’a-t-il pas perduré ?
- Enfin, ton dernier engagement en date est celui de la Primaire Populaire. De quoi s’agit-il ?
- Comment fonctionne la Primaire Populaire ?
- Et avez-vous déjà des résultats intéressants ?
Pas assez de neige, pas assez d’eau, trop de chaleur… comment les acteurs touristiques locaux s’adaptent-ils aux conséquences du dérèglement climatique ?
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Tu te définis comme « doctorante engagée » : qu’est-ce qui t’a amené à cette double approche ?
Je suis née en 1994. Je fais donc partie d’une génération qui a pris conscience des enjeux écologiques en construisant son parcours professionnel et personnel. Et c’est sans doute plus facile de s’engager ainsi qu’en se « réorientant » plus tard…
Comme une partie de ma génération, je suis extrêmement préoccupée par les crises et les bouleversements que nous allons connaître dans le futur, et que certains territoires connaissent déjà. Je sais que l’on peut brusquer lorsque l’on utilise le terme « effondrement ». Pourtant, c’est une certaine réalité : nos sociétés vont connaître une succession de chocs locaux et globaux qui engendreront des crises écologiques, politiques, sanitaires, économiques, etc.
Justement, penses-tu que les territoires comme l’Auvergne soient mal armés face à ce risque ?
Dans ma vie, j’ai habité dans différents territoires : je suis née à Bordeaux, puis j’ai habité au Mans, à Reims, Bourg-en-Bresse, puis Clermont avec plusieurs longs séjours en Allemagne… j’ai autant vécu dans de grandes agglomérations qu’à la campagne ou dans des petites villes. Cela m’a apporté une sorte de perception multiple que je trouve enrichissante.
Je fais partie d’une génération qui a pris conscience des enjeux écologiques en construisant son parcours professionnel et personnel.
L’Auvergne est en grande partie rurale. Ce territoire pourrait être plus désirable et résilient que certains autres face aux perturbations futures. On dit souvent que ce sont les métropoles qui se sont le mieux tirées de la crise de 2008, pourtant ce n’est pas si manichéen, et cela dépend souvent des indicateurs. Je m’intéresse beaucoup aux petites et moyennes villes et à leurs territoires ruraux car elles semblent, selon moi, avoir un vrai rôle à jouer dans la transition écologique et sociale de l’aménagement des territoires.
Comment expliques-tu cette résilience des campagnes par rapport aux métropoles ?
C’est une hypothèse que je fais. Selon moi, on trouve, dans ces territoires, davantage de marge de manœuvre pour développer des modèles alternatifs aux modèles globalisés, par exemple de par l’accès à des ressources naturelles.
On a parfois tendance à plaquer sur ces territoires une vision métropolitaine de compétitivité, d’attractivité et de croissance. Pourtant ces territoires me semblent capables de faire émerger de nouveaux récits. Le Massif Central par exemple, et ses territoires de moyennes montagne, ont longtemps été discrédités par leur déclin économique et démographique. Mais ils semblent aujourd’hui pouvoir se dessiner un destin singulier.
Il ne s’agit pas non plus de voir ces « campagnes » de façon homogènes, car elles reflètent une grande diversité, en étant plus ou moins affectées par des phénomènes de dévalorisation.
On a parfois tendance à plaquer sur les territoires ruraux une vision métropolitaine de compétitivité, d’attractivité et de croissance.
Toutefois, le processus de mondialisation a multiplié les échanges planétaires et l’ensemble de nos territoires, qu’ils soient urbains ou ruraux, sont ancrés dans ces dynamiques. Le chercheur Martin Vanier parle de « citoyen local planétaire » : urbain ou rural, nous avons une grande majorité de nos produits de consommation qui sont similaires.
On vient sur ton côté « doctorante » … peux-tu nous présenter ta thèse en quelques mots ?
Il s’agit d’un contrat doctoral entre le ministère de la Culture et l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Clermont-Ferrand, à laquelle je suis rattachée. Ma thèse est dirigée par Jean-Philippe Costes, qui est ingénieur en matériaux, et co-encadrée par Jean-Baptiste Marie qui est architecte.
Ce dernier est directeur du programme POPSU, Plateforme d’Observation des Projets et Stratégies Urbaines. C’est un programme de recherche national qui vise à croiser les savoirs des chercheurs et des acteurs des territoires (élus et techniciens). D’ailleurs, Clermont Auvergne Métropole fait partie du programme POPSU Métropoles.
Sur quoi va-t-elle porter ?
J’ai choisi, en tant qu’architecte, de travailler sur des filières de matériaux de construction locaux dans le Puy-de-Dôme. Pour cela, je m’intéresse au « métabolisme territorial », c’est-à-dire les flux entrants et sortants sur un territoire. Aujourd’hui, les différents flux de production et de consommation ne sont pas seulement régis par des périmètres administratifs. Les métropoles, comme les territoires ruraux, font l’objet de dépendances réciproques. La globalisation des flux matériels et immatériels à l’échelle mondiale induit une consommation abondante des richesses.
Dans ma thèse, je m’intéresse au « métabolisme territorial » des matériaux de construction, c’est-à-dire les flux entrants et sortants sur un territoire.
Ces métabolismes territoriaux, en plus d’être externalisés, sont aussi linéaires. En effet, pour faire fonctionner nos sociétés, nous puisons sans cesse des ressources dans la biosphère, restituées sous une forme différente.
Quel est le degré d’interdépendance de cette filière ?
Le milieu de la construction et du bâtiment est symptomatique de ces modèles économiques externalisés et générateurs de déchets. Les perturbations générées par l’épidémie de COVID-19 (problèmes d’approvisionnements, hausse des prix,..) ont permis de pointer du doigt les phénomènes d’interdépendances territoriales.
Dans ce contexte, ma thèse examinera comment des filières de matériaux de construction locaux, contribuent, par des solidarités territoriales, à favoriser la structuration de territoires résilients.
Comment des matériaux de construction pourraient impacter la résilience territoriale ?
En étant par exemple utilisés pour la rénovation thermique des bâtiments (pour anticiper l’augmentation des futurs épisodes de canicule, mais aussi participer à la sobriété énergétique).
La crise du COVID-19 a généré de réels problèmes d’approvisionnement dans le secteur de la construction. Il paraît essentiel pour un territoire d’être en capacité d’utiliser ses ressources locales. Ces dernières peuvent être des matériaux biosourcés, géosourcés, mais surtout de recyclage et de réemploi.
Une forme d’autonomie territoriale est-elle souhaitable, selon toi ?
Pas forcément. Je crois surtout aux formes de coopérations territoriales, en particulier lorsqu’une perturbation apparaît quelque part : on a alors besoin de l’aide d’autres territoires, et qu’en retour on puisse les aider si besoin.
Je crois surtout aux formes de coopérations territoriales
Idéalement, il faut une absence de dépendance forte, tout en maintenant des échanges et une coopération… Je parle à la fois d’échanges matériels mais aussi immatériels (par exemple partage de connaissance, échanges de bonnes pratiques). Cela fait partie des sujets que j’aimerais étudier.
Tu réalises ta thèse en partenariat avec le CISCA : que t’apporte cet organisme ?
Le CISCA [Centre d’Innovation Sociale Clermont Auvergne] regroupe plusieurs doctorants autour de la thématique de la résilience territoriale. Ces doctorants sont issus de disciplines diverses : nos points de vue sont complémentaires, et réunis par la même approche et sur le même territoire départemental.
Et nous participons, en effet, à un Programme de Résilience Territoriale. Nicolas Duracka, le responsable scientifique du CISCA, apporte la vision d’ensemble et coordonne l’analyse « méta » de la connaissance issue du programme, qui bénéficiera aux adhérents.
Au final, le CISCA permet de développer des relations avec et entre les acteurs du territoire, notamment les collectivités, par de la recherche appliquée.
Tu es diplômée de l’école d’architecture de Clermont. Comment vois-tu le monde des architectes face à l’enjeu environnemental ?
J’ai choisi l’architecture dans ma formation initiale parce que je voulais influer sur la qualité de vie des gens. J’ai eu mon diplôme en 2017, et c’est à ce moment que j’ai vécu ma « bascule », ma prise de conscience de l’urgence écologique due au changement climatique et à l’effondrement de la biodiversité.
Ma vision du secteur de la construction est plutôt critique. Il y a eu des progrès : on y parle beaucoup de transition énergétique, de décarbonation. Les normes se sont renforcées par exemple avec la nouvelle réglementation RE2020, qui prend en compte l’analyse du cycle de vie des matériaux. Selon moi, on regarde encore trop peu l’impact sur les territoires, que ce soit sur l’environnement, la création d’emploi non délocalisables, la valorisation de savoirs faires locaux, etc.
Nous devons avoir conscience de l’impact de nos choix de consommation.
Au fond, cela illustre une phrase que je dis souvent : « tout est politique ». Nous devons avoir conscience de l’impact de nos choix de consommation, et cela marche aussi pour les matériaux de construction. S’il est aujourd’hui plus facile d’avoir connaissance de l’émission de gaz à effet de serre de la fabrication d’un produit, les impacts socio-écologiques sont bien plus difficiles à mesurer. Il existe encore peu d’indicateurs. J’aimerais participer à élaborer des outils d’aide à la décision.
Tu t’étais aussi engagée, avant ta thèse, dans Citoyens pour le Climat …
C’est un mouvement national, apartisan et apolitique, qui souhaite interpeller le gouvernement face à l’urgence climatique. Il est principalement connu pour être l’organisateur des Marches pour le Climat.
J’étais membre du groupe local clermontois, qui s’est structuré en collectif de façon complètement informelle – ce n’était pas une association. Nous y travaillions avec plusieurs représentants d’autres structures locales engagées, comme Alternatiba et ANV COP21. J’y ai beaucoup appris en termes d’intelligence collective et de prise de décision collégiale.
Pourquoi ce groupe n’a-t-il pas perduré ?
A Clermont, notre collectif a principalement organisé des Marches pour le Climat qui ont permis d’appuyer la prise de conscience en faveur de la préservation de l’environnement, du climat et de la biodiversité. Au niveau national, c’était un vrai succès ! Face à l’inaction significative des responsables politiques, nous n’avons pas souhaité continuer ce type d’action.
Les participants de Citoyens pour le Climat ont donc continué leur action par eux-mêmes, à titre individuel ou collectif. Certains sont « réformistes », au sein d’institutions locales ou d’entreprises, pour les faire bouger de l’intérieur. D’autres sont « révolutionnaires », en s’opposant directement à certaines décisions ou structures, avec des actions de désobéissance civile par exemple.
Enfin, la plupart sont « alternatifs » : ce sont ceux qui souhaitent montrer que d’autres façons de faire sont possibles. Ce mode d’action est particulièrement utile pour les acteurs publics, car il permet de d’expérimenter de nouveaux modèles, et anticiper de futurs changements de paradigme. Selon moi, ces trois modes d’actions sont complémentaires, et il me paraît essentiel que leurs acteurs fonctionnent en réseau, que les gens se connaissent.
Enfin, ton dernier engagement en date est celui de la Primaire Populaire. De quoi s’agit-il ?
Il s’agit d’un mouvement citoyen apartisan, mais politique, qui a pour objectif de peser sur l’élection présidentielle de 2022 en favorisant l’émergence d’une candidature de rassemblement autour des enjeux d’urgence écologique et sociale.
Personnellement, j’agis au niveau local. Mais j’ai conscience que – dans le système institutionnel français actuel – l’élection présidentielle reste incontournable. Face aux urgences, nous n’avons pas le temps d’attendre 2027.
Comment fonctionne la Primaire Populaire ?
Le projet est né à l’automne 2020, suite à la « Rencontre des Justices » où de jeunes militants et militantes, ont décidé d’imaginer des solutions pour répondre aux grands défis écologiques et sociaux. Cela a abouti en mars 2021 à la création de l’association « 2022 ou jamais ». Dans un premier temps, le mouvement a travaillé sur les idées en rédigeant un « Socle Commun » de dix mesures de bascule. Ces propositions sont issues des revendications de la société civile (Marche pour le Climat, Gilets Jaunes, mouvements féministes, antiracistes…). Ce document a été rédigé en partenariat avec les mouvements syndicaux et citoyens mais aussi 13 partis politiques.
Face aux urgences, nous n’avons pas le temps d’attendre 2027.
A l’automne 2021, nous sommes entrés dans un phase de parrainage : chaque citoyen et citoyenne pouvait proposer des candidats et des candidates. Il fallait qu’une personne soit parrainée 500 fois pour rentrer sur la plateforme. Cette phase de parrainage a fait émerger 10 candidats (5 hommes et 5 femmes). Il s’agit à la fois de personnalités issues de la société civile ou de personnalités politiques, dont certaines sont déjà déclarées à l’élection présidentielle (Yannick Jadot, Anne Hidalgo, Jean-Luc Mélenchon).
Enfin, si ces candidats et les candidates plébiscités acceptent de participer au processus de la Primaire, ils s’engagent à participer à un vote qui aura lieu du 27 au 30 janvier 2022. Il s’agira d’un « vote au jugement majoritaire » : chaque citoyen et citoyenne s’exprime sur chaque candidat.e, en lui attribuant une mention de « excellent » à « à rejeter ». Ce type de scrutin prend autant en compte les votes « pour » que les votes « contre ». Le candidat ou la candidate gagnante est la personne qui est soutenue par la majorité de l’électorat.
Et avez-vous déjà des résultats intéressants ?
Au niveau national, 220 000 citoyens et citoyennes ont déjà signé l’appel de la Primaire Populaire (dont 100 000 qui avaient participé aux parrainages cet automne). A l’échelle nationale, la Primaire Populaire rassemble 4000 bénévoles actifs à travers 40 groupes locaux, dont je fais partie sur Clermont.
Sur notre territoire, les associations engagées pour la transition écologique sont souvent apolitiques
Sur notre territoire, les associations engagées pour la transition écologique sont souvent apolitiques, et ne souhaitent pas aller trop loin avec nous, ce que nous comprenons. Cela ne m’empêche pas de trouver cela dommage car il s’agit d’une réelle opportunité de dépasser une politique « des petits pas ». Quant aux élus, certains nous soutiennent, d’autres restent dans une logique de parti sans vision transversale des enjeux…
En outre, ce qui me plaît dans la Primaire Populaire, c’est que ce sont vraiment les citoyens et les citoyennes qui sont au cœur du dispositif : ils réfléchissent, proposent et choisissent les candidat.e.s, puis votent en expérimentant un nouveau type de scrutin.
Pour aller plus loin (liens et conseils proposés par Victoria) : Comprendre – Le film “Debout les femmes” de François Ruffin et Gilles Perret, “un beau film engagé sur le féminisme” … mais aussi “Animal“, la dernière réalisation de Cyril Dion Agir – “Remettre du débat dans nos échanges au quotidien, et parler ensemble de la société à laquelle on aspire” |
Pas assez de neige, pas assez d’eau, trop de chaleur… comment les acteurs touristiques locaux s’adaptent-ils aux conséquences du dérèglement climatique ?
Rencontre Tikographie du lundi 2 décembre à 17h (librairie des Volcans) – tous publics, accès libre !
Propos recueillis le 30 novembre 2021, mis en forme pour plus de clarté puis relus et corrigé par Victoria. Crédit photo de Une : éditeur