L’émission radio H2O, sur France Bleu Pays d’Auvergne, fête ses 30 ans de diffusion. L’occasion de faire le point sur l’approche développée par Christophe Noiseux, son auteur.
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Pourquoi cet article ?
Parmi les acteurs de la transition écologique sur un territoire donné, les journalistes dédiés ont forcément un rôle à part. Je ne dis pas ça parce que j’en suis un, mais un peu quand même : si les contenus produits sont récurrents, cela les amène à rencontrer un grand nombre de personnes et à s’intéresser à beaucoup de sujets locaux.
Néanmoins, chaque média a son approche particulière, entre militantisme et institutionnalisme, avec parfois des petits “ovnis”. Christophe est, il me semble, l’un d’entre eux : ce “Georges Pernoud” de France Bleu Pays d’Auvergne (c’est lui qui le dit !) anime l’émission radio H2O depuis 30 ans, avec une vraie liberté de ton au sein de la radio publique. Je suis allé lui demander comment il réalise ses émissions et quelle perception il a de l’écosystème local.
Damien
Les principaux points à retenir
- H2O est la plus ancienne émission radio en Auvergne dédiée à l’environnement, sous différents angles : écologie pure mais aussi société, patrimoine, culture … animée depuis ses débuts par Christophe Noiseux et diffusée sur France Bleu Pays d’Auvergne, elle souhaite mettre en lumière des sujets pas forcément abordés dans les médias classiques … en assumant un engagement fort et en voulant faire passer un message de protection de la nature.
- En tant qu’auteur et animateur, Christophe est un amoureux de la nature et de la radio depuis son enfance en Charentes. Mais il a aussi été marqué par des désastres écologiques comme le remembrement agricole ou les marées noires. Arrivé en Auvergne en 1992, il débute alors une rubrique dans la matinale, consacrée à l’écologie.
- Selon lui, la radio est idéale pour parler d’écologie car le vecteur son fait travailler activement l’imagination de l’auditeur, et lui permet une forme d’immersion dans le sujet. A condition d’adjoindre au discours un contexte sonore, comme les décors d’un théâtre.
- En Auvergne, Christophe est fasciné par la beauté des paysages et la diversité des écosystèmes. Mais il reconnaît aussi que la situation se dégrade, notamment parce qu’il relaye beaucoup d’alertes. Ses inquiétudes portent principalement sur la pollution des rivières et sur la sécheresse.
- L’émission H2O, qui revendique un prisme scientifique pour “légitimer des combats à mener” selon Christophe, se décline en deux parties : l’entretien quotidien en direct et le reportage hebdomadaire en différé. A la façon de Thalassa, célèbre émission TV sur la mer, H2O fournit depuis 30 ans des repères à ses auditeurs, selon son animateur.
- La préparation et la réalisation de chaque émission est passionnante, reconnaît Christophe, mais aussi très stressante. Malgré le travail de l’équipe technique, le stress est quotidien, suivant le rythme de diffusion, le fait de proposer un invité différent chaque jour, les imprévus (heureusement très rares) …
- Enfin, Christophe revient sur son réseau d’acteurs locaux et de contacts, constitué patiemment au fil de la diffusion de H2O. L’impact de son émission s’accroît, d’ailleurs, avec le passage au podcast et la facilité d’écoute. Il invite d’ailleurs les auditeurs à “partir du principe qu’H2O leur appartient” et à lui faire connaître leurs initiatives.
- Quant aux acteurs plus institutionnels comme les entreprises ou les politiques, Christophe les invite probablement un peu moins que ceux du monde associatif ou de la recherche, car il se méfie de discours qui peuvent être peu sincères sur l’écologie. Néanmoins, il ne souhaite pas “piéger” qui que ce soit, mais se permet de dénoncer des décideurs privés ou publics dont l’action lui semble néfaste pour l’environnement.
L’intervenant : Christophe Noiseux
Auteur de l’émission H2O sur France Bleu Pays d’Auvergne
Originaire de Charente, Christophe a très tôt été passionné de radio. Il a notamment fait son premier emploi au sein d’une radio associative locale avant de rejoindre Radio France. Il est arrivé en Auvergne en 1992 à l’invitation du responsable des programmes de l’époque à France Bleu Pays d’Auvergne, Mehdi El Hadj, et a pris racine dans notre région.
Son sujet de prédilection est bien sûr la nature et l’écologie sous toutes ses formes – Christophe traite également des sujets connexes tels que la culture, le patrimoine, la société, en lien avec les enjeux écologiques locaux. Personnellement marqué par les ravages du remembrement dans le bocage charentais durant son enfance, et par le naufrage de l’Amoco Cadiz en 1978, il a choisi de traiter le sujet avec un angle à la fois militant assumé et de sensibilisation grand public.
En Auvergne, il est donc à l’initiative de l’émission radio H2O, qui fête ses 30 ans en 2022. Après plusieurs formats et horaires de diffusion, H2O se présente aujourd’hui sous la forme double d’un entretien quotidien, en direct, avec un acteur auvergnat de l’écologie, et un reportage hebdomadaire, en différé. Christophe et son équipe en assurent la réalisation chaque semaine.
Contacter Christophe par courrier électronique : christophe.noiseux [chez] radiofrance.com |
Crédit photo : Antony Porte (DR)
Accès direct aux questions
- H2O est la plus ancienne émission radio en Auvergne dédiée à l’environnement. Tu as vu passer des milliers de “sujets” …
- Comment résumerais-tu ton approche média ?
- En t’écoutant, on te sent personnellement engagé dans plusieurs combats écologiques. D’où cela te vient-il ?
- Comment t’es-tu lancé dans la radio ?
- La radio est-elle un vecteur d’information intéressant pour l’écologie ?
- Et quelle vision portes-tu sur l’Auvergne ?
- C’est pourquoi tu as choisi d’agir via ta propre émission de radio. D’ailleurs, pourquoi ce nom “H2O” ?
- Tu vas fêter les 30 ans de ton émission cette année, tout de même …
- Peux-tu nous décrire rapidement la partie “balade” d’H2O ?
- Et pour la partie “entretien” ?
- Comment prépares-tu tes émissions ?
- Au-delà de ton réseau, as-tu un lien avec la communauté de tes auditeurs ?
- Tu sembles favoriser davantage les initiatives de la “société civile”, par rapport au monde politique ou à l’entreprise …
- Mais, au final, as-tu eu des bonnes surprises ?
Pas assez de neige, pas assez d’eau, trop de chaleur… comment les acteurs touristiques locaux s’adaptent-ils aux conséquences du dérèglement climatique ?
Rencontre Tikographie du lundi 2 décembre à 17h (librairie des Volcans) – tous publics, accès libre !
H2O est la plus ancienne émission radio en Auvergne dédiée à l’environnement. Tu as vu passer des milliers de “sujets” …
C’est vrai que je suis un des principaux “vecteurs” d’informations sur l’écologie en Auvergne. Et je dis bien sur les quatre départements ! J’ai traité le contournement de la N88 au sud du Puy, la candidature du PNR Val d’Allier … au fond, je n’ai pas de limites sur mes sujets, qui peuvent être sociaux, économiques, culturels. Tant qu’ils ont un lien avec l’environnement et qu’ils se passent en Auvergne.
Comment résumerais-tu ton approche média ?
Je vois H2O comme un espace d’information et de partage pour le grand public, sur des sujets qui, autrement, n’auraient pas été visibles. Et je me rends compte que ce dont je parle n’est pas toujours évoqué sur les autres médias.
Je vois H2O comme un espace d’information et de partage pour le grand public.
Mais c’est une émission engagée ! Je ne cherche pas la neutralité. D’ailleurs, je n’ai pas le statut “technique” de journaliste. Mon but est d’abord de faire passer un message, notamment par les entretiens. Il m’arrive d’y glisser des peaux de bananes si cela me semble pertinent – vis-à-vis de certains décideurs politiques ou d’entreprises qui ne jouent pas le jeu de l’écologie.
En t’écoutant, on te sent personnellement engagé dans plusieurs combats écologiques. D’où cela te vient-il ?
J’ai grandi dans la campagne charentaise. Là, j’y ai vu, et même “subi”, le remembrement : c’était la modification radicale de la nature que je connaissais et que j’adorais : les chemins à vélo, les rivières, les haies … tout cela a disparu dans les années 70, saccagés au bulldozer. Aujourd’hui, je sais que je ne peux plus faire découvrir l’environnement dans lequel j’ai grandi à mes enfants : presque tout a disparu.
Je sais que je ne peux plus faire découvrir l’environnement dans lequel j’ai grandi à mes enfants.
C’était d’ailleurs le début de mon engagement militant, que je revendique toujours à travers la radio. A l’époque, on allait dévisser, la nuit, les bougies des bulldozers avec des copains !
Mon second choc a été le naufrage de l’Amoco Cadiz en 1978, avec cette terrible marée noire. Et, surtout, ces images à la télévision, commentées par Roger Gicquel [le présentateur du JT de l’époque]. Pour moi, cet événement a conforté l’idée qu’il fallait sensibiliser le public à l’écologie.
Comment t’es-tu lancé dans la radio ?
De manière complètement autodidacte. A 5 ans, je montrais à mes parents le poste de radio en disant “je veux travailler dans la boîte” ! Et, à 17 ans, j’ai commencé par un TUC [Travail d’Utilité Collective, un “petit boulot”] dans une radio privée associative de Charentes, radio Benèze Stéréo. J’y traitais de la “vie des animaux” de 9h à 11h une fois par semaine.
La radio est un vecteur idéal pour l’information sur l’écologie ! Parce qu’il fait jouer l’imaginaire.
Ces premiers jobs ont été pour moi un tremplin. De fil en aiguille, j’arrive en Auvergne en 1992 à l’invitation de Mehdi El Hadj, à l’époque responsable des programmes de Radio France Puy-de-Dôme. Il avait vu mon enthousiasme pour les émissions liées à l’environnement, qui n’existaient pas ici à ce moment. J’ai donc commencé par une simple rubrique dans la matinale, 4-5 minutes chaque jour.
La radio est-elle un vecteur d’information intéressant pour l’écologie ?
C’est même un vecteur idéal ! Parce qu’il fait jouer l’imaginaire. Orson Welles disait que la radio était mieux que le cinéma “parce que l’écran est plus grand”. Je pense que c’est vrai : l’ambiance sonore, le contexte … tout cela constitue un vrai décor, comme au théâtre. C’est un cadre pour les “acteurs” qui livrent la parole.
Grâce à tout cela, les auditeurs viennent avec nous dans l’émission. On parvient vraiment à les embarquer. Au fond, je peux vivre de mes deux passions : la nature et la radio. C’est une chance folle !
Et quelle vision portes-tu sur l’Auvergne ?
Déjà, j’ai vécu un choc en 1992, quand je suis arrivé : c’est vraiment une région magnifique, et tellement diverse. Je me souviens de la phrase d’Yves Michelin (qui n’a rien à voir avec la manufacture), géographe à VetAgro Sup et membre du comité de soutien Unesco : “l’Auvergne, la matrice du monde : on a de tout mais en petites quantités”. Au sens écologique, c’est vrai : nous avons un panel très varié de paysages et de biotopes. Il ne manque que la mer.
En Auvergne, nous avons un panel très varié de paysages et de biotopes.
Mais cela va en se dégradant. Les alertes, que je relaye, sont de plus en plus nombreuses, notamment sur la ressource en eau. Je suis particulièrement inquiet de la pollution des rivières et des nappes par les pesticides ou d’autres produits, pourtant interdits depuis des années. En plus, contrairement à une marée noire, c’est une pollution invisible !
On a aussi des images flippantes, comme l’impact de la sécheresse dans le Cantal il y a 2 ou 3 ans. Ou, plus prosaïquement, le simple fait qu’on ne voit plus de flocons que quelques jours par an à Clermont. Alors que, en 1992, on pouvait avoir plusieurs mois de neige. Tout cela est fini.
C’est pourquoi tu as choisi d’agir via ta propre émission de radio. D’ailleurs, pourquoi ce nom “H2O” ?
Parce que c’était mieux que “Naturellement vôtre” qu’on m’avait proposé au début ! Et surtout parce que l’eau est la molécule de la vie, que l’on trouve partout sur Terre et dans différentes formes. Enfin, c’est aussi un clin d’œil à la réputation de l’Auvergne, à ses lacs et à ses rivières.
D’ailleurs, j’assume le prisme scientifique de l’émission, même s’il s’agit d’être accessible pour le grand public. Pour moi, l’écologie est une science avant d’être une pensée politique. Cet angle scientifique permet de légitimer des combats à mener par la suite.
Tu vas fêter les 30 ans de ton émission cette année, tout de même …
Oui, 30 ans depuis 1992, ou plutôt 30 saisons. Mais le format a évolué dans le temps. Par exemple, le reportage – la balade – n’est diffusée le samedi que depuis 2 ans. Avant, elle l’était en semaine, en lien avec l’interview.
J’assume le prisme scientifique de l’émission.
Je suis un peu le Georges Pernoud [ancien présentateur au long cours de l’émission télé Thalassa, NDLR] de France Bleu Pays d’Auvergne. Je pense que j’ai créé un pilier de cette radio, même si je ne suis pas le seul bien entendu. H2O, c’est une émission qui a une histoire. Elle fournit des repères pour ses auditeurs.
Peux-tu nous décrire rapidement la partie “balade” d’H2O ?
Ce sont des reportages sur site que l’on enregistre tous les mardis matin. Puis je passe du temps à dérusher, à monter, à structurer l’enregistrement.
Pour chaque module de 6 minutes, je crée un conducteur précis. Et le mixage final se fait en studio de production où, grâce au travail de mes collègues de la technique et de la prise de son, je peux ajouter de la contextualisation, des ambiances, des extraits musicaux … Cela permet à l’auditeur de mieux imaginer ce qu’il entend. L’équipe fait un travail remarquable !
Et pour la partie “entretien” ?
L’interview radio se déroule de 16h à 16h30 tous les jours, en direct. Comment le résumer … je fais rentrer chaque jour un éléphant dans une 2CV ! Car les thématiques sont toutes très vastes, et il faut les synthétiser en 4 modules de 4 minutes. Parfois, ce sont même des sujets techniques, rébarbatifs. Mais mon métier est de les rendre compréhensibles et même attractifs.
J’y accueille donc une, parfois deux personnes. Cela peut se faire par téléphone. Je développe alors mes quatre sujets, qui couvrent quatre angles importants pour les invités – je prépare l’émission avec eux. Et j’organise l’entretien pour qu’il aille à l’essentiel.
Comment prépares-tu tes émissions ?
J’écris beaucoup. J’ai besoin de ces supports, de ces conducteurs, qui sont très stricts – quasiment à la seconde près, même s’il y a un peu de battement. C’est une mécanique à respecter si on veut tenir le direct.
Je suis un peu le Georges Pernoud de France Bleu Pays d’Auvergne.
Plus globalement, c’est un métier passionnant, mais stressant ! Je dois proposer un invité tous les jours : cela me fait amasser beaucoup, beaucoup d’informations. Je note plein de trucs, je stocke des documents … et je prends mes rendez-vous très tôt, en moyenne 15 jours à l’avance. Heureusement, je n’ai eu aucune défection depuis 10 ans !
Autre avantage de la durée de l’émission : j’ai un “réseau” très important. Autrement dit, l’info vient à moi, les gens me tiennent au courant. Si un naturaliste éternue dans le Cézallier, je le sais dans la minute.
Au-delà de ton réseau, as-tu un lien avec la communauté de tes auditeurs ?
Elle existe depuis 30 ans, puisque H2O est la principale émission sur l’écologie. Je parlais de “repères” tout à l’heure : en fait, je dirais que l’émission est proposée … mais que chacun en dispose comme il veut. Surtout maintenant que nous avons les podcasts, l’écoute en est grandement facilitée. Il faut s’imaginer qu’à l’époque du hertzien seul, si tu ratais la diffusion, c’était terminé !
Aujourd’hui, il y a beaucoup plus d’acteurs locaux qu’avant sur le terrain environnemental.
De plus, aujourd’hui, il y a beaucoup plus d’acteurs locaux qu’avant sur le terrain environnemental, ou même dans l’ESS [Economie Sociale et Solidaire]. Et ils savent qu’ils peuvent solliciter un créneau pour faire connaître leur initiative dans H2O. J’invite souvent les gens à “partir du principe qu’H2O leur appartient”.
Tu sembles favoriser davantage les initiatives de la “société civile”, par rapport au monde politique ou à l’entreprise …
C’est vrai que j’ai moins d’entreprises, car j’en connais les rouages et je sais décrypter leur discours. Mais il m’arrive d’en recevoir, plutôt des petites structures. J’aime bien, en particulier, certains “brins de folie” des entrepreneurs, comme celui qui proposait des desserts à base de lait végétal. Je me souviens que j’avais même fait deux émissions avec lui, pour “suivre” son projet.
Je peux cibler des politiques qui ne font pas leur boulot.
Je reste à l’écoute de ce que disent les plus grands acteurs “institutionnels”, et je peux relayer si ça me semble honnête. Mais, souvent, ces décideurs – notamment les politiques – sont pris dans un étau. Ils peuvent être conscients des dégradations environnementales, mais continuent à prendre des décisions “hors sol”, souvent dictées par la pression des lobbies économiques. Et ça, je ne m’interdis pas de le dire, je peux cibler des politiques qui ne font pas leur boulot.
Mais, au final, as-tu eu des bonnes surprises ?
Heureusement, j’en ai souvent. Le Budget Ecologique Citoyen du Puy-de-Dôme, par exemple : j’étais sceptique au début, je pensais que ça ne marcherait pas. Mais, à l’usage, il s’est avéré une bonne plateforme pour faire connaître et aider des initiatives locales.
Et j’insiste : je ne suis pas là pour régler des comptes ou piéger les gens. Par exemple avec des producteurs céréaliers de l’Allier, reçus en studio il y a quelques années : trois gaillards costauds pour parler de l’environnement dans l’agriculture conventionnelle … et ils avaient demandé à venir ! On a eu une discussion claire, franche, en direct. Mais, à la fin, on aurait pu aller boire un coup ensemble.
Je suis dans la sensibilisation à l’environnement façon “éduc pop”, accessible.
Au fond, j’aime beaucoup ces émissions, quand tu penses être dos-à-dos avec l’intervenant, mais qu’un dialogue se met en place, qu’on met à bas les schémas de pensée, qu’on est dans le vrai … tout cela me motive.
Et, par ce biais, j’essaye de faire de chaque épisode de H2O un moment qui permette à l’auditeur d’apprendre quelque chose. Je suis dans la sensibilisation à l’environnement façon “éduc pop”, accessible. Si, à la fin de l’émission, l’auditeur se dit “j’aimerais en savoir plus”, c’est gagné.
Pas assez de neige, pas assez d’eau, trop de chaleur… comment les acteurs touristiques locaux s’adaptent-ils aux conséquences du dérèglement climatique ?
Rencontre Tikographie du lundi 2 décembre à 17h (librairie des Volcans) – tous publics, accès libre !
Liens complémentaires pour en savoir plus (proposés par Christophe) : pour comprendre – le documentaire “nos enfants nous accuseront” de Jean-Paul Jaud (2008) : “il parler de l’alimentation et des limites de l’agriculture conventionnelle et industrialisée, qui fait qu’on n’a pas de souveraineté alimentaire. A mettre entre les mains des décideurs !” pour agir – adhérer à une asso de protection de l’environnement. “Le levier associatif donne du sens. Quand je raccrocherai le micro, je m’investirai totalement dans ce milieu !” conclut Christophe. |
Propos recueillis le 4 février 2022, mis en forme pour plus de clarté et relu et corrigé par Christophe. Crédit photo de Une : Damien Caillard, Tikographie