Quasi autonomie, optimisation des cycles naturels, qualité plus que quantité … mais avec quel avenir ? C’est la question posée par Alain Pissavy, agriculteur dans le Cézallier.
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Mon ressenti
Voici un reportage qui m’a pris un an. Non pas que sa réalisation soit plus compliquée qu’un autre, mais j’avais découvert en juin 2021 le domaine d’Alain Pissavy, qui m’avait gentiment accueilli et fait découvrir son approche “circulaire” la moins impactante possible (merci à Marie pour la mise en relation !). Je ne pensais pas y faire un reportage, mais la beauté du site tout comme de son “écologie” m’ont séduit.
Las ! A quelques jours près, je ratais la fauche tardive, et les prairies n’arboraient plus leur belle couverture de fleurs et de butineuses. Je prenais donc rendez-vous avec Alain Pissavy pour le printemps suivant, avec mon appareil photo cette fois. La nature apprend la patience.
Me revoilà donc en juin 2022 pour la réalisation de ce reportage. Avec une nuance toutefois: le pessimisme de l’agriculteur s’était, me semble-t-il, aggravé face à l’évolution de la situation sur le territoire. Retraité depuis quelques mois, il a sans doute eu plus le temps de réfléchir à l’avenir, autant du sien que celui de sa profession. Je suis reparti avec un sentiment mitigé : celui d’avoir vu un modèle agricole à la fois simple, efficace et écologique, mais sans savoir quelle chance il peut avoir dans le monde de demain.
Damien
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Reportage réalisé le 7 juin 2022 / tous crédits photo Damien Caillard, Tikographie
