Le Sancy face au dérèglement climatique

Par

Damien Caillard

Le

Comment le territoire de moyenne montagne du Sancy, fortement dépendant de l'économie du ski, parvient-il à se réinventer ? Les deux intervenants de la Rencontre de la Résilience du 15/2, Marie Fernandez Madrid et Emmanuel Bonnet, ont débattu sur ce sujet en public. En voici le compte-rendu.

Sommaire

Pas assez de neige, pas assez d’eau, trop de chaleur… comment les acteurs touristiques locaux s’adaptent-ils aux conséquences du dérèglement climatique ?

Rencontre Tikographie du lundi 2 décembre à 17h (librairie des Volcans) – tous publics, accès libre !

Les intervenants

  • Emmanuel Bonnet, Enseignant-chercheur à l’ESC Clermont, professeur en innovation et entrepreneuriat ; membre du laboratoire Clerma
  • Marie Fernandez Madrid, Chargée de mission Transition territoriale et cheffe de projet Petites Villes de Demain à la Communauté de communes du Massif du Sancy

Le podcast

Vous pouvez accéder à un enregistrement “nettoyé” – pour une meilleure écoute – de la Rencontre ici :

La synthèse : comment réinventer les modèles de vie dans le Sancy ?

Présentation du Sancy

Marie : à travers la communauté de communes du Massif du Sancy, il s’agit d’une vingtaine de communes, territoire de montagne, principalement rural et très touristique. La population est de moins de 10000 habitants. Enfin, il y a deux versants : à l’Ouest (principales communes) avec le Mont-Dore, Bourboule et Murat le Quaire, à l’Est, Besse, Super Besse. La plus grande partie de l’activité agricole se trouve à l’ouest.

Au niveau démographique, 50% de la population est concentrée sur le Mont Dore, la Bourboule et Besse. Elle est vieillissante avec 35% de plus de 65 ans, et souvent en déclin, mais quelques villes proches de Clermont Ferrand comme Saint Nectaire voient leur population augmenter. 

Economiquement, le territoire dépend de très loin du tourisme, puis de l’agriculture, principalement avec le Saint-Nectaire. Les retombées du tourisme sont estimées à 200 millions d’euros (chiffres 2020), la saison hivernale représentant de 30% à 50% de l’activité selon les critères.

Emmanuel : j’ai une “entrée” par Chastreix, mon territoire de travail mais aussi d’affection. Une ville qui connaît un vrai déclin démographique, qui pose la question des emplois mais aussi de l’habitabilité du territoire.

Les constats du changement climatique

Marie : l’activité touristique est très liée à l’aléa météorologique, ce qui peut différer du climat. Le symptôme principal constaté est le stress hydrique pour la Bourboule et le Mont Dore, année après année. 

Emmanuel : dur de s’en tenir à des approches climatiques globales, comme les limites planétaires, c’est trop abstrait. L’enneigement sera affecté par le changement climatique, et en retour changera le rapport au monde et l’affect que l’on peut avoir pour le territoire. D’où l’importance de parler aux personnes qui “habitent” un territoire.

Marie : tous les élus locaux reconnaissent ce changement climatique aujourd’hui. Mais il faut concilier cela avec les enjeux économiques, ce qui n’est pas toujours facile.

La perception sur la ressource en eau

Marie : Sur l’eau, on constate plutôt un assèchement des cours d’eau, mais il n’y a pas d’alerte – encore – sur les réseaux.

Emmanuel : selon les activités, la perception sera différente, entre l’agriculture, l’industrie du ski (enneigeurs …), etc. Cela pose notamment la question de l’eau, bien commun.

Le modèle traditionnel de l’industrie du ski

Marie : le Sancy a vu trois types d’approches. Chastreix est une petite station familiale qui a peu investi sur le ski. Le Mont-Dore est une station très sportive, de profil alpin, mais qui n’a pas pu trop investir pour des raisons économiques. Enfin, Besse est très dynamique, a pu beaucoup investir notamment sur une snow factory (pour produire de la neige sans additif à température positive, mais en utilisant de l’eau de source).

L’immobilier touristique provenant d’un “modèle alpin” est très visible à Besse, moins au Mont-Dore. Mais, encore une fois, l’industrie du ski a moins d’impact sur l’ensemble du Massif (par rapport aux stations elles-mêmes).

Emmanuel : cela met en avant la question des “héritages”, par exemple celui du modèle du ski alpin. Certaines stations seront des “citadelles”, défendant mordicus le modèle. D’autres seront dans une forme de transition, vers d’autres formes de tourisme, voire d’écologie. Enfin, troisième type avec les stations qui opèreront des arbitrages, voire des renoncements. Il ne faut pas voir ces derniers comme des points négatifs, mais plus comme le fait d’acter l’impossibilité de faire telle ou telle activité dans un futur proche, et donc de s’adapter en fonction.

Marie : au niveau de la population, on ne peut pas dire que le Sancy se “vide” hors saison – le territoire a vraiment pu se diversifier et se réinventer sur toute l’année, notamment sur l’été. On n’y voit donc pas de “lit froid”, mais 70% des habitations restent dédiées au logement touristique. Cela est une problématique pour les habitants. Sans parler de la difficulté de logement pour les saisonniers.

Emmanuel : il faut voir ici le rôle de “sentinelles”, des acteurs ou des territoires qui vivent des situations d’apprentissage, qui expérimentent avant les autres, notamment pour alerter. 

Pourquoi avoir investi sur la snow factory à Besse ?

Marie : c’est un choix politique financièrement lourd – plusieurs centaines de milliers d’euros. Mais c’est un choix de transition, circonscrit à un endroit de la station, sur l’espace ludique, pour assurer la formation au ski. Les volumes restent vraiment raisonnables.

Emmanuel : j’insiste sur le fait que le ski bashing, la critique violente de l’industrie du ski, pouvant mener au démantèlement d’installations, ne m’intéresse pas du tout. Il faut avoir conscience qu’il y a un enjeu de modèle économique, qui n’est pas toujours synonyme d’hypercroissance. Le changement de modèle économique prend du temps. On peut dire que la “transition économique” permet de préparer la “transition écologique”.

Marie : il y a eu un projet de retenue collinaire vers le Mont-Dore, mais cela ne tient plus à cause de l’impact financier et du fait que l’Etat n’accompagne plus ce type de projets.

Comment analysez-vous la stratégie du “quatre saisons” ?

Emmanuel : cette trajectoire est-elle une “injonction” ? Il faudrait la décrire, voir sa diversité selon la station, le versant du massif, selon qui la pilote et comment on “coche les cases” des subventions – il y a des interdépendances fortes qu’il ne faut pas ignorer. Cela se résoud par une approche démocratique, associant tous les acteurs locaux et les habitants.

Marie : ce sont surtout les modes de transport qui émettent des gaz à effet de serre. Il y a très peu de transport en commun, la ligne de train vers le Mont Dore a fermé, et les gens ont envie d’être mobiles sur le Puy-de-Dôme le temps des vacances. A cela, il faut ajouter la complexité des acteurs en charge de la mobilité, entre l’Etat, la Région, etc. Sans même parler des enjeux logistiques.

La région Auvergne Rhône Alpes aidera la transition des stations, mais plutôt avec des lourds investissements, dont les retenues collinaires. 

Emmanuel : pour moi cela pose la question de l’attractivité : qu’est-ce que ça implique ? L’effet rebond, inévitable, est-il pris en compte ? Il est capital de penser aux conséquences de nos actions, et je pense qu’il faut aussi envisager le sujet de la sobriété, même si ce mot fait parfois peur.

Les acteurs peuvent-ils s’adapter facilement ?

Marie : le Mont Dore et Besse ont fait le choix d’infrastructures “quatre saisons”, comme la tyrolienne à virages. Ce sont des infrastructures que l’on peut utiliser en hiver comme en été. Mais on parle de plus en plus de “quatre jours-quatre jours”, ce qui correspond à une réflexion par semaine, selon la météo constatée. S’il y a de la neige, on exploite les jours enneigés à fond, mais on peut changer d’activités la semaine suivante – du côté des acteurs du tourisme ! C’est une forte gymnastique d’adaptation que les territoires du Sancy ont pu opérer.

Néanmoins, restons humbles. Nous agissons comme ça parce que nous n’avons pas de choix. Et il n’y a pas de solution toute faite, il faut inventer et expérimenter.

Emmanuel : il y a un affect fort dans la relation des acteurs touristiques à leur station. Patricia Vergnol le dit bien, et c’est pour ça qu’elle a du mal à se transformer. La transition s’accompagne, il faut planifier et gérer, mais avant il faut intégrer et écouter les habitants et les acteurs locaux dans leur affect au territoire.

Marie : la problématique de la ressource en eau impacte aussi certaines activités quatre saisons, mais plus sur la qualité – les problèmes de pollution aux cyano-bactéries – que sur la quantité. On l’a vu cet été au lac des Hermines à Super-Besse, par exemple. Bien que l’eau soit globalement de bonne qualité dans le Sancy.

La suite de votre article après une petite promo (pour Tikographie)

Pas assez de neige, pas assez d’eau, trop de chaleur… comment les acteurs touristiques locaux s’adaptent-ils aux conséquences du dérèglement climatique ?

Rencontre Tikographie du lundi 2 décembre à 17h (librairie des Volcans) – tous publics, accès libre !

Merci pour votre temps de cerveau disponible ! Le cours de votre article peut reprendre.

Peut-on envisager une stratégie de sortie du “tout tourisme” ?

Emmanuel : peut-on dire que “tout est fini sans le ski ?”. Je ne le pense pas. Il y a des réflexions en cours pour dépasser certaines dépendances qui nous mettent en difficulté. A Chastreix, je pense à la ressource en eau, mais dans le cadre d’une interdépendance. La commune bénéficie d’un label d’excellence sur ses fromages, et rencontre son public, qui est touristique – les Clermontois ne viendront pas acheter du fromage à Chastreix. Donc on ne peut pas dire “sortons absolument du tourisme”

Quelles sont les activités non-touristiques sur lesquelles le territoire peut miser ?

Marie : il y a un Projet Alimentaire Territorial (PAT), une stratégie de développement agricole locale dans le cadre d’un appel à projet national. Nous la menons depuis 2020, et j’en étais l’animatrice. C’était vu surtout par rapport à la recherche de résilience alimentaire suite au Covid, sans forcément viser l’autonomie.

Je pense qu’il ne faut surtout pas opposer agriculture et tourisme. L’agriculture, c’est principalement du Saint-Nectaire, qui ne fonctionne pas sans tourisme.

Emmanuel : réfléchissons avec les acteurs concernés, encore une fois. Il y a diverses activités comme le thermalisme, un peu d’industrie … ce qu’il faut, c’est prendre en compte la variété des représentations des futurs, même à l’échelle d’un village. De cette variété des visions émergeront plusieurs “possibles”. Sans forcément que l’on aille tous dans la même direction.

La sobriété est-elle une stratégie pour les territoires de moyenne montagne ?

Emmanuel : je ne suis pas spécialiste, mais je ferais référence aux travaux de Nathan Ben Kemoun (ESC Clermont) sur la “sobriété intensive”. Au lieu de se priver, on peut envisager d’intensifier une expérience “avec moins”. Par exemple, si on a moins de neige, que peut-on intensifier comme expérience sans neige ? On rend plus riche une expérience.

En lien, il y a la question de l’habitabilité. Pour moi, il s’agit de faire coexister des êtres différents, avec des perceptions différentes, sur un même territoire. L’habitabilité se pose pour un territoire en particulier, ce n’est pas une notion générale. Cela permet aussi de se décentrer du modèle de l’attractivité, ne plus en faire l’alpha et l’oméga.

Marie : l’Etat parle beaucoup d’attractivité, dans ses plans de relance par exemple. Mais la vision des habitants est souvent différente, avec parfois une forme d’agacement, mais aussi un besoin. Là aussi, comment faire coexister ces populations, comment définir les manières de vivre ?

Autre volonté de l’Etat : repeupler les campagnes, avec le numérique, le télétravail… c’est très compliqué sur le terrain. Parce que nous avons des zones blanches, aussi parce que le logement n’est pas toujours accessible, enfin parce qu’il faut venir sur notre territoire. On n’est pas si proche que cela de Clermont ! 

Que peut-on tirer de l’exemple de Metabief dans le Jura ?

Emmanuel : tout part d’Olivier Hérard, directeur de la station mais issu d’une culture technique (il est glaciologue). Il avait beaucoup travaillé sur la gestion de l’eau, un point transversal important. En arrivant à Métabief, il s’est rendu compte qu’il fallait anticiper la fin du ski alpin, en posant les chiffres des investissements et du retour sur rentabilité… qui ne pouvait advenir ! 

En 2016, il réalise ce fait, puis rencontre Samuel Morin – contributeur au GIEC notamment, qui a développé un modèle d’anticipation locale des trajectoires d’enneigement et de pilotage de l’outil de production. Il a pu ainsi convaincre les collectivités territoriales de planifier la fin du ski sur 10 ans, en “investissant sur le désinvestissement”, ce qui est quasiment unique en France à ce jour. Il a fallu convaincre tous les acteurs locaux, dont les habitants ! 

La décision a été prise de réfléchir à la “réaffectation”, au-delà du fait de penser le renoncement. Vers quoi peut-on aller ? Comment transformer le modèle économique, travailler l’habitabilité ? Il se demande notamment si le “quatre saisons” n’est pas qu’une nouvelle injonction ? Le travail d’Olivier Hérard consiste à rechercher des équilibres, à ne pas créer d’autres dépendances, ou en tout cas à en être conscient et à les maîtriser.

10 ans, c’est à la fois proche et loin. Mais ils sont tout de suite parti dans une conception d’outils, une approche de gestion, d’instrumentation pour accompagner cette transition. Au-delà des imaginaires. C’est d’autant plus intéressant que ce sont des acteurs de terrain, très “sentinelles”, et non pas des chercheurs. Ici, le renoncement ouvre les possibles.

Quelle méthode employer pour rapprocher les acteurs locaux ?

Emmanuel : il faut donc identifier les différents “héritages”, comme des dossiers à traiter un par un – l’économie, l’eau, la voirie … ce sont des “prises techniques” qui permettent d’envisager ce que j’appelle “le plausible”. C’est une manière de faire atterrir le futur, d’éviter de partir dans un futur “à la Disneyland”, délirant, mais de travailler sur quelque chose de crédible.

Marie : on peut aussi dire qu’il n’y a pas de désirabilité commune au niveau d’un collège d’élus. Ces maires sont soumis à beaucoup de demandes, très court terme la plupart du temps, et ils n’ont pas forcément le recul nécessaire parce qu’ils sont accaparés par des sujets du quotidien.

Mon poste consistera à leur apporter ce recul. Je m’inscris dans le temps long, notamment celui du dérèglement climatique. Je le mets en lien avec la réalité, compte tenu de leur âge et de leur expérience notamment. Souvent je les “secoue” un peu, sans les terroriser bien sûr, pour ouvrir le débat. Je les pousse aussi à échanger au-delà des cercles d’élus, avec les habitants. Ce qui n’est pas facile car il y a une habitude de verticalité.

Je travaille aussi avec le CISCA, un très bel outil de transfert et médiation entre le monde de la recherche et les collectivités. Cela permet que les contenus scientifiques deviennent audibles pour les élus.

Comment s’est déroulée l’enquête sur Chastreix ?

Emmanuel : j’ai personnellement passé beaucoup de temps sur Chastreix, auprès des acteurs locaux, bien avant d’entamer ma recherche. Je vais être caricatural, mais beaucoup de chercheurs travaillent sur un territoire puis s’en détachent complètement pour rédiger. De mon côté, j’ai développé un vrai affect pour ce territoire. Si tu veux être sensible à ce à quoi les gens sont sensibles, il faut passer du temps avec eux. Ne pas les considérer comme des objets de recherche. C’est un vrai travail ethnographique.

Mais il faut aussi voir dans quelle mesure on peut produire des choses utiles. C’est ce sur quoi je travaille avec Michel Babut, le maire de Chastreix. Cela s’inscrit dans la tradition du “pragmatisme”, une tradition de recherche s’intéressant aux personnes concernées par des mutations. On peut parler de “communauté d’inquiétudes”, avec une notion de confiance qui se développe. Et il faut beaucoup d’humilité.

Marie : attention à la notion de temps long nécessaire à la transition, souvent de longues années. Je passe aussi beaucoup de temps sur le terrain, auprès des habitants, en visitant des fermes, en répondant à des invitations. Ca ne sert parfois à rien en direct, mais c’est très important sur le long terme. C’est ainsi qu’on crée du lien qui aura une vraie résonance sur le travail que l’on fait.

Question : les habitants sont-ils sollicités pour participer à ces réflexions ? (1:25:20)

Emmanuel : mon rôle n’est pas d’organiser des réunions. Mais j’essaye de faire en sorte que différents types d’acteurs participent à mes travaux, d’y mélanger plusieurs visions du futur. Il faut aussi faire en sorte que les gens se parlent – parfois ils ne le font plus ! Mon approche extérieure me permet de parler à tout le monde et facilite les choses.

Remarque : il faut la patience au moins d’une génération pour assurer la transition, se mettre tous ensemble et accepter le changement des paysages et des activités

Marie : sur la communauté de communes, des groupes territorialisés de communes ont été mis en place pour faciliter les échanges élus-habitants. On s’aperçoit que ces derniers sont plus “radicaux” dans leur perception du territoire, et qu’ils ont conscience de ce qui va arriver. Je vois deux phases : les “rustines” pour amortir la chute, et la transformation plus longue du modèle. Il n’y a pas défense acharnée de l’ancien modèle.

Emmanuel : j’aurais une recommandation autour de la notion d’arbitrage. Il faut être clair dans ses arbitrages, avoir du courage pour être à la hauteur des enjeux, surtout dans un cadre démocratique. Le moins clair est de vouloir tout concilier, les revenus, l’impact écologique, etc. 

Remarque : il faudrait prendre des résolutions plus écologiques qu’économiques à cause de l’urgence

Marie : avec nos groupes de réflexion et le PAT, nous essayons de faire venir le plus d’habitants possible. Le problème est celui de la sélection, faut il se concentrer sur les personnes intéressées ou confronter différents types d’avis. C’est ce que je souhaite

Emmanuel : on peut confronter différents avis, c’est enrichissant. La réserve naturelle de Chastreix propose différents dispositifs prospectifs très intéressants en ce sens.

Question : est-ce que tous les acteurs institutionnels, de la commune à l’Etat, parviennent à s’entendre sur le futur du territoire ?

Emmanuel : il y a une homogénéité de langage, ou de méta-langage, sur certaines injonctions (sur des “futurs uniques”) et sur un optimisme que je ne partage pas. Je constate aussi que certaines collectivités ne sont pas toujours présentes sur les événements et les réunions. Cela peut changer dans les années à venir, mais les engagements se font à différents niveaux.

Synthèse par Damien Caillard

***photo de la Rencontre ou du Tikomité à la fin (avec légende explicative)***

Les vidéos diffusées

Interview sur la situation de la ville de Chastreix : prise de conscience et travail avec les acteurs locaux

Avec Michel Babut, maire de Chastreix

Autres ressources

Proposées par les intervenants et l’animateur :

Les crédits

Merci à la librairie les Volcans d’Auvergne pour son accueil et le partenariat de réalisation des Rencontres Tikographie pour cette saison, et en particulier à Boris, Philippe, Lénaïc, Olivier et Gaëlle.

Merci à nos invités, aux participants et à l’équipe de l’association Tikographie qui porte et organise les Rencontres.

Pour cette Rencontre spécifique ont œuvré :

  • Damien à la préparation éditoriale et à l’animation et au compte-rendu;
  • Patrick aux photos;
  • Roxana à la prise de son.
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