Pourquoi faut-il bichonner les haies champêtres ?

Par

Marie-Pierre Demarty

Le

Laurence Vialard montre au loin la ligne d'horizon barrée par une grande haie
On parle beaucoup de la nécessité de protéger et replanter les haies. Mais dans le détail, à quoi ça sert ? Au pied de deux haies en Limagne, j'ai posé la question à des spécialistes.

Le pourquoi et le comment   [cliquer pour dérouler]

“Depuis 1950, 70 % des haies ont disparu des bocages français. Sous l’effet conjoint du
remembrement agricole et du déclin de l’activité d’élevage, la surface en haies et alignements d’arbres en France métropolitaine est en constante diminution, malgré les programmes de plantations (perte estimée à 23 500 km/an entre la période 2017 et 2021).”

C’est un rapport du très officiel CGAAER (Conseil général de l’alimentation, de l’agriculture et des espaces ruraux) qui le dit, en date d’avril 2023.

En cet été olympique, j’ai eu envie de faire mettre en lumière une autre course de haies.

Marie-Pierre

Trois infos express   [cliquer pour dérouler]

  • La Mission Haies a pour vocation d’aider les agriculteurs et les collectivités à développer les plantations de haies, de les conseiller dans leur entretien et désormais, de les accompagner aussi dans la gestion des haies existantes. Elle croise son action avec celle de nombreux partenaires sur ce sujet, dont la LPO qui en a une approche complémentaire.
  • Les haies peuvent être de divers types et on choisira les essences en fonction du sol, des conditions climatiques, de l’exposition, mais aussi de ce qu’on en attend. Plutôt que de la ratiboiser à l’épareuse, il peut être conseillé de la recéper pour la régénérer et diversifier l’âge des végétaux.
  • La haie a de multiples vertus : elle favorise la biodiversité, attire les auxiliaires de culture, freine l’érosion et le ravinement, apporte de l’ombre et de la fraîcheur, protège les cultures des vents asséchants, produit de la biomasse exploitable pour le chauffage… Encore faut-il l’entretenir, changer des habitudes bien ancrées ainsi que quelques craintes qui peuvent trouver des réponses. Tout ça change peu à peu…

« Zut, on ne voit plus rien ! » Laurence Vialard a beau fouiller dans le feuillage bas de la haie, elle ne trouve aucune trace visible du recépage effectué il y a quelques années. C’est pourtant pour me montrer ces coupes de régénération qu’elle a choisi précisément cette haie. Car il y a quelques mois à peine, l’exemple était parfait. Mais le printemps pluvieux a tellement boosté les arbres et arbustes que l’épaisse végétation a repris un air naturel et semble nous dire de toute sa hauteur « même pas mal ! »

Nous sommes en bordure d’un rond-point à l’entrée d’Ennezat. En face, il y a une concession automobile et on aperçoit les premières maisons du bourg. De l’autre côté de ce bout de haie s’étendent les cultures typiques de la grande Limagne. Un champ de blé finit de mûrir comme il peut entre deux orages.

Le bas de la haie touffu
Dans la partie basse de la haie, la végétation touffue a fait disparaître les traces du recépage.

Laurence Vialard et Fabrice de Biasi m’ont donné rendez-vous dans ce paysage si spécifique, pour qu’on parle de haies. La première est conseillère agroforesterie pour l’Allier et le Puy-de-Dôme de la Mission Haies, une association qui accompagne les collectivités et les agriculteurs en Auvergne-Rhône-Alpes pour la replantation et la gestion des haies. Le second est membre du service Connaissance et Préservation de la Biodiversité à la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) Auvergne.

Un regard croisé qui n’est pas de trop pour décrypter le fonctionnement et l’utilité de ces arbres et arbustes alignés en bord de champ, de pré ou de route. Car ils semblent concentrer toutes les vertus en faveur de la biodiversité, mais aussi, ce qui est moins intuitif, en faveur de l’agriculture.

Laurence Vialard et Fabrice de Biasi : deux approches de la haie complémentaires.
Laurence Vialard et Fabrice de Biasi : deux approches de la haie complémentaires.

Le modèle recépé

Commençons par examiner et comparer les deux haies, vers lesquelles nous guide successivement Laurence. La première est assez courte, occupant juste un angle du rond-point routier. « Elle a été plantée il y a une quarantaine d’années, au moment du remembrement, dans le cadre d’une opération de ce secteur autour d’Ennezat et Chappes pour reconstituer un maillage bocager, décrit-elle. Ces haies ont été plantées généralement sur le domaine public communal ; celle-ci se situe sur l’emprise routière. Elle a été plantée sur deux rangs, ce qui lui a permis d’être rapidement touffue. Elle comporte principalement les strates basse et intermédiaire. Et elle a été recépée il y a environ sept ans : cette opération consiste à couper à la base les végétaux arbustifs pour qu’ils repartent du pied et régénèrent la haie. Cela évite qu’ils arrivent jusqu’à l’âge où ils vont mourir naturellement, ce qui provoquerait des trous dans la haie. »

“Elle a été plantée sur deux rangs, ce qui lui a permis d’être rapidement touffue.”

Cette technique permet d’avoir des végétaux d’âges divers dans une même haie, car la qualité de la haie dépendra d’abord de sa diversité : celle des essences qui la composent, de l’âge des végétaux, de la faune qu’elle abrite… En l’occurrence ici, Laurence recense du prunier mirobolant – « ses prunes font d’excellentes tartes », relève-t-elle au passage –, des noisetiers, de l’érable champêtre, du prunelier noir, de l’églantier…

Surplombant cette muraille de verdure, le houppier de quelques arbres épars forme un étage plus clairsemé, où on reconnaît notamment des merisiers. « Ici on a planté une haie plutôt basse ; c’est un choix qui évite de faire trop d’ombre sur les cultures », explique Laurence.

La haie en plan large
Profil bas pour cette haie comportant principalement l’étage bas et l’étage intermédiaire. Au-dessus, quelques arbres espacés, ce qui évite de faire trop d’ombre sur le champ de blé.

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Protéger le busard

A ce stade, Fabrice commence à avoir envie d’intervenir, même s’il hésite à parler des objections des agriculteurs : « Le problème avec les haies, c’est qu’elles attirent les corbeaux. Les agriculteurs s’en plaignent parce que ces oiseaux vont piquer les graines semées dans les champs. Car il n’y a pas assez de rapaces. Quand la biodiversité est équilibrée, ces derniers font la loi et protègent les cultures. »

La solution passe donc, déjà, par une protection des rapaces en général et des busards cendrés en particulier, dont les agriculteurs comprennent de mieux en mieux l’intérêt. Ils acceptent alors, explique Fabrice, de collaborer avec la LPO pour protéger les œufs qui sont pondus à même le sol des champs, ce qui explique la grande vulnérabilité de l’espèce.

Quand la biodiversité est équilibrée, les rapaces font la loi et protègent les cultures. »

« Les rapaces ont aussi besoin de perchoirs, enchaîne Laurence. C’est pourquoi on alterne les haies avec des alignements d’arbres. » L’air de rien, la conversation a déjà glissé vers l’utilité des actions d’agroforesterie, avant même qu’on ait fait connaissance avec la deuxième haie.

La haie vue de loin, avec un alignement d'arbres de l'autre côté de la route
Pour attirer les rapaces, il faut des perchoirs. Comme cet alignement d’arbres proche de la haie, de l’autre côté de la route.

Sur les actions de la LPO pour la protection des oiseaux, lire aussi : « Dans les champs ou les jardins, les oiseaux sous haute surveillance »

Le modèle brise-vent

Celle-ci nous accueille environ deux kilomètres plus loin, le long d’une petite route rectiligne en bordure de champs. Le long rideau est beaucoup plus haut que le précédent. Il dissimule et encadre un champ de maïs, et ici les trois étages ont la même épaisseur. Un maximum de densité et de variété. Une grande bande enherbée la sépare des maïs, histoire de ne pas faire d’ombrage à ces derniers et de permettre au tracteur de manœuvrer.

« Une haie est bien plantée si on sait à quoi elle sert. »

« C’est une haie grand brise-vent ; elle a été laissée en port libre et n’a subi aucune coupe latérale ni recépage. On a juste coupé un peu la cime des arbres, mais on voit que ça a déjà repoussé », décrit la conseillère de Mission Haies en pointant la silhouette bien fournie de la végétation, au fond du champ.

La deuxième haie, le long de la route
Beaucoup plus longue, haute et variée que la précédente, cette deuxième haie joue un rôle important de brise-vent.

Rendre visite à deux types de haies permet de faire des comparaisons. Car les choix de plantation et d’entretien sont fonction de l’orientation, du type de sol, des conditions climatiques, mais aussi de sa finalité. « Ce que je dis le plus souvent quand on me demande conseil de façon générale, c’est ‘ça dépend’. Après avoir beaucoup coupé, on se remet à planter, mais l’idée n’est pas de planter partout. Une haie est bien plantée si on sait à quoi elle sert. »

Peuplée à tous les étages

Petit florilège de ses vastes vertus : côté biodiversité, elle abrite les oiseaux qui peuvent y faire leur nid. Chacun a son étage privilégié, des petits passereaux qui se faufilent dans l’épaisseur du « rez-de-chaussée » jusqu’aux corvidés qui occupent les appartements avec vue des plus grands arbres, explique Fabrice. « La pie grièche niche très tôt en saison ; elle a besoin de petites touffes telles que les boules de gui ou l’aubépine pour se dissimuler, mais pas forcément de feuillages persistants. La clef, c’est la variété, pas la haie de tuyas ! »

Qui dit oiseaux dit souvent nécessité de trouver des insectes nourriciers. Pour favoriser leur présence, d’autant plus précieuse qu’ils sont aussi des pollinisateurs, Laurence souligne l’intérêt de choisir des arbustes et arbres au fleurissement abondant. On trouvera aussi des hérissons, voire des renards, et toute une faune profitant de ce refuge de nature et de tranquillité regorgeant de cachettes, surtout si on y laisse un peu de bois mort et quelques pierres ou murets.

Fabrice de Biasi, échangeant avec Laurence
Fabrice de Biasi, de la LPO, échange avec Laurence face à la haie. “La clef, c’est la variété, pas la haie de tuyas ! », rappelle-t-il.

Si cette contribution à la biodiversité réjouit pour elle-même la LPO, elle a en plus la vertu, pour la Mission Haies, de fournir des auxiliaires de culture. Les hérissons mangeurs de limaces, les mésanges dévoreuses d’insectes, les sureaux dont le puceron spécialisé attire les coccinelles, les renards régulateurs du rat taupier…

“Si on dépasse le rejet primaire, on trouve toujours des solutions. »

« Certaines espèces sont quand même mal aimées des agriculteurs, souligne Fabrice. Par exemple le renard peut s’attaquer aux jeunes ovins, les rapaces aux poules… Mais si on dépasse le rejet primaire, on trouve toujours des solutions. » Laurence assure à ce sujet que tout de même, « les lignes bougent ».

Et si le renard, le corbeau ou le milan suscitent des réticences vis-à-vis des haies, on peut trouver des arguments chez des espèces qui plaisent à tout le monde, comme l’hermine. « Elle chasse été comme hiver car elle n’hiberne pas, et elle s’intéresse principalement au rat taupier », précise Laurence.

Lire aussi le reportage : « A la ferme de Sarliève, la nature est de retour »

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L’eau, l’ombre, le vent

La haie a d’autres vertus. Elle apporte de la fraîcheur et de l’humidité. « Si elle est recépée, elle va favoriser l’infiltration de l’eau, car les arbres ont tendance à équilibrer leur système racinaire en fonction de leur besoin ; en abandonnant des racines, ils créent des cavités où l’eau trouve un passage », explique encore Laurence.

La haie protégeant le champ de maïs
Pour ce champ de maïs, la haie remplit une fonction de brise-vent et atténue ainsi les effets des sécheresses.

L’ombre peut être préjudiciable aux cultures, mais elle sera plus bénéfique aux élevages pour mettre les troupeaux à l’abri de la canicule. Comme l’a observé une stagiaire de la Mission Haies dans l’Allier, les vaches préfèreront un arbre ou un bosquet isolé, où elles peuvent ruminer sereinement en voyant arriver l’éventuel prédateur ; mais il est plus difficile de faire pousser un arbre isolé au milieu du pré sans qu’il se fasse brouter avant de grandir. Tout un rang le long d’une clôture électrifiée qui assurera sa survie, ce sera plus simple.

Cependant les arguments les plus convaincants pour amener les agriculteurs à essayer la haie, ce sont sa capacité à freiner l’érosion et les ravinements, et surtout sa fonction de brise-vent.

Les temps changent

La Mission Haies travaille aussi avec les collectivités qui peuvent être intéressées par la renaturation et encore plus par l’effet de limitation du ruissellement, aidant à prévenir les risques de coulée de boue.

« Ce qui change, c’est le regard sur la haie.”

La haie et même des pinceaux d’arbres plus clairsemés ont encore l’intérêt de pouvoir dissimuler des bâtiments. Sans compter les apports de biomasse qui peuvent décider une commune à opter pour une chaudière à bois. « La haie a un réel intérêt économique et local », souligne Laurence Vialard.

Si ses effets divers n’ont pas encore été évalués dans le Puy-de-Dôme, l’évolution positive est déjà perceptible dans le paysage notamment en Limagne, et encore plus dans les mentalités.

Laurence Vialard
« La haie a un réel intérêt économique et local », souligne Laurence Vialard, conseillère de la Mission Haies pour l’Allier et le Puy-de-Dôme.

« Ce qui change, c’est le regard sur la haie, poursuit Laurence. Quand des agriculteurs ont été obligés de ‘faire avec’ dans le cadre de programmes communaux, par la suite, ils reconnaissent qu’elle ne les gêne pas. Ils constatent même de meilleurs rendements les années de sécheresse dans les parcelles abritées du vent, car celui-ci a un pouvoir séchant qui accentue le problème. »

Ajoutez la protection des voisins lors des épandages. Et l’effet boule de neige sur quelques années, dès qu’un agriculteur pionnier dans un secteur a accepté une plantation et constaté son efficacité.

La culture de l’épareuse

C’est tout le travail de la Mission Haies d’encourager et accompagner ces changements de pratiques. Depuis 2008, en partenariat avec le Conseil départemental, plus de 300 km ont été plantés par des agriculteurs et des collectivités dans le Puy-de-Dôme.

Avec tout de même des usages qui mettent du temps à évoluer. Ainsi dans les Combrailles, comme dans le Bourbonnais voisin, la conseillère en agroforesterie se désole de la « culture de l’épareuse », qui tient pour une « haie propre » des alignements taillés au carré, au détriment de ce qui y pousse ou y vit.

“Nous insistons sur cette nécessité de prévoir l’entretien des haies.”

Et par ailleurs, les collectivités promptes à investir dans les plantations ne prévoient pas toujours qu’il faut les entretenir, ce qui nécessite du matériel, du temps de travail et donc… un budget. « C’est la raison principale des échecs, reconnaît-elle. Mais dans nos réunions et animations, nous insistons sur cette nécessité ; pour chaque projet on parle de la gestion future. » Signe que les temps changent, l’association est missionnée depuis cette année non seulement pour les nouvelles haies, mais aussi pour la gestion de l’existant.

Une haie récente (ici à la ferme de Sarliève à Cournon) n’a pas la même efficacité qu’une très ancienne, mais elle commence très vite à jouer un rôle.

Car une haie fraîchement plantée mettra beaucoup de temps à prodiguer les mêmes services qu’une ancêtre volumineuse, où la faune a pris ses habitudes. “Mais elle apporte quand même des contributions dès les premières années. Par exemple, on a trouvé dans une haie récente proche d’ici des capricornes. Ces insectes qui se nourrissent de bois mort ne pouvaient pas s’être installés, mais on suppose qu’ils étaient de passage : les jeunes haies peuvent jouer un rôle dans les trames vertes, pour faciliter la circulation de la faune”, dit Laurence. “Et les oiseaux peuvent commencer à s’installer assez vite”, ajoute Fabrice.

Coopérations

Tout ce travail est mené en bonne intelligence avec de nombreux partenaires, tels que la Chambre d’agriculture, les parcs naturels régionaux, le Conservatoire d’espace naturel. Et bien sûr avec la LPO.

« Nous la sollicitons par exemple pour la création de nichoirs ou de perchoirs sur de jeunes haies qui n’ont pas encore la capacité d’héberger les oiseaux », dit Laurence. « Et réciproquement, nous nous tournons vers la Mission Haies quand on nous demande quoi planter », complète Fabrice. Parfois, il s’agit simplement de faire connaître les possibilités d’accompagnement de l’une ou l’autre de ces associations qui se connaissent bien et sont complémentaires.

Les choses évoluent peu à peu, mais dans certains secteurs de la Limagne, comme ici, tout reste à faire… “Ce n’est pas simple pour les agriculteurs de changer de pratiques”, reconnaît Laurence.

Chacune a aussi ses propres objectifs. Pour la Mission Haies, les secteurs prioritaires sont la Limagne et la plaine d’Ambert. À ces deux zones de grande culture où les oiseaux sont effectivement très menacés, la LPO ajoute celle qui couvre un périmètre allant d’Aydat à Saulzet-le-Froid, pour préserver la population de pie grièche grise. « C’est un des derniers coins de France où on trouve cet oiseau emblématique ; il a besoin de prairies pour les proies et de haies pour nicher. Mais celles-ci sont trop taillées. Nous menons un travail de sensibilisation, avec des communes comme Saulzet qui est très volontaire, et avec des agriculteurs », indique Fabrice.

Comme partout, c’est un travail de longue haleine, qui nécessite de remettre en cause tout une culture ancrée sur plusieurs générations et de renoncer à des pratiques confortables. Laurence Vialard en est consciente, invitant pour conclure à l’indulgence : « Planter une haie est un choix qui engage pour plusieurs années, y compris économiquement. Et il ne faut pas oublier non plus que ce sont les agriculteurs qui entretiennent les haies, qui doivent y passer du temps. Ce n’est pas si simple. Il faut les écouter… et les accompagner. »

Reportage Marie-Pierre Demarty (texte et photos), réalisé le lundi 15 juillet 2024. A la une : Laurence Vialard explique les avantages de cette haie grand brise-vent qui protège le champ de maïs.

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