Au moins 7 idées low-tech à adopter chez vous

Par

Marie-Pierre Demarty

Le

L'artiste low tech Nicolas Savoye en démonstration de sa machine à voler
…et 2 que vous allez adorer mais qui seront plus difficiles à reproduire ! J’ai pioché tout ça à la journée « Y a qu’à y faire » de la Ressourcerie d’Issoire, samedi dernier à Saint-Germain-Lembron. Éloge de l’ingéniosité…

Le pourquoi et le comment   [cliquer pour dérouler]

Étant lectrice (fan) de Philippe Bihouix, l’un des tout premiers promoteurs du low-tech en France, je suis fascinée par tout ce qui s’invente avec trois fois rien. Et d’autant plus admirative que je suis le vilain petit canard à deux mains gauches d’une famille de bricoleurs de génie, sans compter un grand-père qui fut menuisier et bidouilleur à tout faire d’une dextérité incroyable, malgré une blessure qui lui avait emporté les trois doigts les plus utiles de la main droite dans ses premières années de métier. C’est dire si j’ai de quoi être admirative et sensible au sujet.

Mais de quoi aussi être frustrée de ne repérer sur notre territoire que peu d’initiatives visibles issues de ce mouvement. Ou en tout cas se revendiquant comme telles, car on commence à voir fleurir ici ou là des repair-café, une outilthèque, des ateliers dans les tiers-lieux…

C’est pourquoi cette initiative de la Ressourcerie d’Issoire a attiré mon attention : une belle fenêtre de visibilité qui est peut-être un signe avant-coureur d’autres initiatives…

Pourquoi c’est important ? Parce que le low-tech induit des modes et rythmes de vie résilients, renforçant l’autonomie, la débrouillardise, l’entraide, la sobriété dans la consommation d’énergie et de matériaux.

Et quand on voit la passion de tant de Français pour le bricolage, on se dit qu’il peut aussi constituer une belle porte d’entrée pour s’intéresser et s’attacher au respect de l’environnement.

Marie-Pierre

Trois infos express   [cliquer pour dérouler]

  • Le mouvement low-tech prône une réappropriation des savoir-faire individuels et collectifs pour fabriquer des objets et systèmes selon les principes de l’utile, économique, à faible impact environnemental, réparable et DIY, convivial et local. La Ressourcerie du Pays d’Issoire organisait samedi dernier à Saint-Germain-Lembron une journée d’animation pour promouvoir cet art du bricolage et de l’ingéniosité, avec stands de démonstration, ateliers, conférences, expositions…
  • Le low-tech comprend des idées très basiques, comme un boudin de porte pour bloquer le froid, une bouteille dans la chasse d’eau pour utiliser moins d’eau, un papier-bulle pour faire office de double-vitrage… D’autres appareils demandent un peu plus d’aptitude au bricolage : marmite norvégienne ou four solaire pour les plus connus, mais aussi le pédalier adaptable à tous les mécanismes de la maison ou le bardage d’un toit.
  • Il y a aussi dans ce mouvement un aspect convivial et une invitation à évoluer dans la façon de vivre et d’habiter. On apprend à faire ensemble, à échanger des savoirs ou des objets, à réemployer ce qui ne sert plus, à prendre le temps de vivre et de laisser mijoter les plats…

Êtes-vous plutôt de la team « appareils connectés dernier cri en version 92.0 » ou de la team « bricolo avec ce qui me tombe sous la main » ? Si l’expression low-tech ne vous dit rien, peut-être sera-t-il plus parlant de préciser qu’elle a été inventée par opposition au high-tech. C’est à la fois un concept, une philosophie, une collection de savoir-faire et un catalogue hétéroclite d’objets utiles au quotidien.

« L’idée n’est pas de refuser toute technologie mais de se demander si on a vraiment besoin de tant d’appareils technologiques, de brosses à dents électriques, de chaussettes connectées… Avant on avait de l’ingéniosité mécanique ; l’électricité nous a rendus paresseux », me rappelle Louise, une bénévole de la ressourcerie d’Issoire rencontrée sur la grande esplanade de Saint-Germain-Lembron.

Les quiz de l'expo low-tech
Sur l’exposition d’objets low-tech de la ressourcerie, des jeux et des quiz pour se familiariser avec la notion de low-tech.

Elle-même passionnée de low-tech et ne manquant pas d’énergie, elle précise que les systèmes entrant dans cette catégorie « basse technologie » sont parfois conçus à partir de connaissances sérieuses et très pointues, et elle détaille les caractéristiques qui détermine le low tech, telles qu’elles sont affichées sur le stand : « utiles, économiques, à faible impact environnemental, réparables et DIY, conviviales, locales ».

Et d’insister sur ces deux derniers qualificatifs : « Il ne s’agit pas de savoir personnellement tout faire, mais de pouvoir trouver les ressources autour de soi, d’échanger avec l’entourage, de se réapproprier les outils. Certaines choses sont un peu complexes à fabriquer, mais d’autres sont très simples, comme un boudin de porte pour bloquer un courant d’air, ou un réflecteur placé derrière un radiateur pour augmenter son efficacité. »

« Avant on avait de l’ingéniosité mécanique ; l’électricité nous a rendus paresseux. »

Outre les objets et procédés montrés « en réel » dans la mini-exposition ou dans les autres stands de cette journée « Y a qu’à y faire », les petits quiz suggèrent d’autres belles astuces inspirées des tutos du Low Tech Lab. Louise cite en exemple cette façon très simple de renforcer l’isolation d’une fenêtre à simple vitrage : « Il suffit d’appliquer un papier-bulle, après avoir pschitté de l’eau sur la vitre pour qu’il tienne. Bien sûr on ne va pas faire ça dans le salon, mais par exemple dans une salle de bain, pour des étudiants ou des gens qui ne peuvent pas faire rénover leur logement, c’est très pratique ! »

Le concept de low tech expliqué sur le stand
Notions de base !

Il y a aussi la bouteille qu’on place dans la chasse d’eau pour utiliser moins d’eau dans les toilettes. Ou le kokatsu, cette technique japonaise qui consiste à habiller une table avec un tissu épais et chauffer le dessous de la table, plutôt que toute la pièce. « C’est parfait pour un bureau quand on est en télétravail », poursuit ma guide.

« Certaines choses sont un peu complexes à fabriquer, mais d’autres sont très simples. »

Mais ma visite ne s’arrête pas à ces explications théoriques. Dans cette sympathique manifestation qui avait pour thème l’habitation, et qui égrenait tout au long de la journée conférences, spectacles et démonstrations, j’ai fait le tour des stands pour repérer des objets et techniques présentés « en vrai », des plus classiques aux plus étonnants, des plus simples aux plus complexes.

Voici donc 7+2 belles idées sorties de mon cabas photographique.

Pour en savoir plus sur la Ressourcerie du Pays d'Issoire, lire aussi le reportage : « A la ressourcerie d’Issoire, tout ce qu’on veut et tout ce qu’on ne veut plus »

Pré-commandez votre exemplaire du nouveau recueil “l’année tiko 2024” en ligne jusqu’au 19 octobre

1. La marmite norvégienne : laisser mijoter

Une marmite norvégienne une fois placée dans son dispositif isolant, dont la partie extérieure, ici, a été réalisée avec une épaisse couverture rouge.
Ça, une marmite ? Oui, mais une marmité norvégienne !

C’est l’emblème du low-tech, l’objet low-tech par excellence que l’on cite en premier. Si vous avez mis un pied, ou même seulement un orteil dans le mouvement low-tech, vous l’avez forcément déjà rencontrée.

Le principe est de démarrer la cuisson de votre plat à mijoter dans une cocotte classique, puis d’éteindre la gazinière et d’emmitoufler la marmite dans un dispositif hyper-isolant. Intérêt : votre soupe continue à cuire en profitant de sa propre chaleur et vous économise beaucoup d’énergie électrique ou gazière… et d’argent en même temps.

« Je ne partirais jamais en laissant le gaz allumé ! »

En pratiquante aguerrie, Louise ajoute plusieurs avantages : « On peut sans problème l’oublier pendant une ou deux heures et même s’absenter, faire autre chose. Alors que je ne partirais jamais en laissant le gaz allumé ! » Et en été, par temps de canicule, on peut cuisiner sans surchauffer la maison. Ingénieux, non ?

2. Le four solaire : cuisiner au jardin

Un four solaire artisanal
Le four solaire de Philou, avec son piquet de tente et sa marmite à moules marinières.

Philou, habitant d’Issoire, s’est invité sur le stand de la Ressourcerie pour montrer, à côté d’un modèle du commerce, le four qu’il a fabriqué lui-même. « J’ai acheté le film réfléchissant mais on peut le fabriquer avec du papier cadeau brillant, une couverture de survie ou des paquets de chips. La baguette qui le maintient ouvert, c’est un piquet de tente : ça permet de le démonter facilement », commente-t-il. Quant à l’ustensile de cuisson, c’est une marmite pour les moules. « L’important, c’est qu’elle soit noire », précise-t-il.

« Pendant ce temps-là, on est au jardin, on profite de la vie ! »

Plus bricoleur que cuisinier, il ajoute : « L’eau monte à 70°C tranquille. On peut y faire cuire tout ce qui ne demande pas une grosse température. Ça prend forcément un peu plus longtemps que sur le gaz mais au moins, ça ne risque pas de brûler. »

Pourquoi il s’est lancé dans ce projet ? « Le soleil est là ; c’est bien de se demander ce qu’on peut en faire plutôt que faire venir de l’énergie du bout du monde ! » Il est là au moins en été pour faire mijoter la ratatouille, comme le décrit Philou : « On l’installe vers 10 heures, quand le soleil commence à être assez haut, et on peut se mettre à table vers midi et demi. Pendant ce temps-là, on est au jardin, on profite de la vie ! »

3. Lacto-fermentation : oublier le congélo

La recette de la lacto-fermentation
La lacto-fermentation expliquée sur le stand. Pour l’expérimenter, préférez de vrais légumes !

Ça ressemble à une recette de cuisine, et pourtant, c’est aussi du low-tech. Car cette technique de conservation des légumes permet de se passer de congélateur, de cuisson, de stérilisation. Donc de beaucoup d’énergie.

« L’autre limite, c’est qu’il faut éviter d’en manger trop dans le même repas. »

« On a seulement besoin de bocaux et de sel, et on trouve des tutos partout ; c’est très simple à réaliser. Ça ne fonctionne qu’avec des légumes qui se mangent cru, donc pas les pommes de terre par exemple. L’autre limite, c’est qu’il faut éviter d’en manger trop dans le même repas », explique Louise, qui n’a pas encore essayé mais a mis le projet en haut de sa to-do list.

En attendant son expérimentation, l’exposition a symbolisé le procédé avec des légumes en plastique. Bon, évitez d’en faire autant…

4. Le beurrier breton : s’en faire des tartines

Beurrier breton
Les deux trous permettent de verser de l’eau dans la cloche du beurrier, dont la double paroi poreuse permettra de maintenir la fraîcheur.

Le frigo, c’est bien mais ça consomme beaucoup d’énergie. Avec de la terre cuite, de l’eau et un peu de courant d’air, vous obtenez quasiment le même résultat. Au moins pour le beurre.

Celui-ci est placé sur le plateau du beurrier. L’eau est versée dans la double paroi de la cloche. Vous entreposez le beurrier à l’ombre, dans un endroit ventilé. L’eau maintient le beurre au frais grâce à la porosité de la terre cuite. « On peut le conserver un mois sans problème », précise Louise.

À vous les bonnes tartines au petit déj’ !

5. Le vélo-smoothie : garder la pêche

Louise avec le vélo-smoothie
Louise, ma guide sur le stand-exposition de la ressourcerie, présente le très ingénieux vélo-smoothie.

Pour la complexité de réalisation, on monte d’un cran. Mais avec un tel engin, vous allez épater vos amis !

La recette : prenez un vieux vélo et un vieux blender. « Nous avons enlevé la roue avant et interchangé la selle et le guidon, pour qu’on puisse voir ce qu’on fait », explique Louise en me faisant goûter un verre du dernier pédalage : un délicieux citron-banane.

« Avec des vitesses permettant de démultiplier l’effort, ou pourrait même mettre des pommes. »

Le bol du blender est en effet placé à l’arrière, sur une planchette en bois trouée et calée sur le porte-bagage, et son mécanisme est relié directement au pédalier : il ne s’agit pas de produire de l’électricité mais de faire tourner mécaniquement la lame du blender.

« Nous ne mettons que des fruits mous parce que c’est un vélo sans vitesses. Mais avec des vitesses permettant de démultiplier l’effort, ou pourrait même mettre des pommes », poursuit-elle.

Le système est basique, mais les animatrices de la Ressourcerie racontent qu’elles ont vu des modèles de pédaliers qui peuvent s’adapter à tous les mécanismes de la maison : machine à laver, machine à coudre, etc.

Basique certes, mais deux-en-un : vous avez le vélo d’appartement pour l’effort et le plein de vitamines gourmandes pour le réconfort.

La suite de votre article après une petite promo (pour Tikographie)

Financement, foncier, matériel roulant, voies… peut-on faire revivre les petites lignes de train ?

Rencontre Tikographie du jeudi 7 novembre à 17h (hôtel Océania) – tous publics, accès libre !

Merci pour votre temps de cerveau disponible ! Le cours de votre article peut reprendre.

6. Cabanes et mobiles : récupérer pour créer

Pomme et d'autres bénévoles autour d'une grande cabane en cours de déco
Entourée d’autres bénévoles et des familles de passage, Pomme laisse libre cours à sa créativité pour confectionner des cabanes et des mobiles colorés.

Le low-tech, c’est aussi l’art de faire avec ce qu’on a sous la main et autant que possible, récupérer les objets au rebut pour en faire autre chose que des déchets. Ça, c’est le domaine de prédilection de la ressourcerie. Et notamment de Pomme, qui anime les ateliers de réemploi créatif avec dextérité, et pas mal d’imagination.

« A la ressourcerie, j’ai accès à tout ce qu’on ne revend pas dans la boutique et comme on nous amène beaucoup de choses, la boutique est suffisamment sélective pour que cela me laisse beaucoup de choix », dit-elle. Pour la journée à Saint-Germain-Lembron, elle a décoré l’esplanade d’une ribambelle de mobiles en tissu et la buvette avec d’autres mobiles du plus bel effet… Pendeloques de cristal ? Mais non, des verres de lunettes !

Un mobile en tissu et un autre réalisé avec des verres de lunettes.
Deux exemples de mobiles réalisés par Pomme en pure récup’.

Sur la journée, elle anime le coin des cabanes. « J’ai préparé les armatures de tentes canadiennes en bois et après, on les habille », explique-t-elle. Enfants et adultes ont eu toute latitude pour farfouiller dans le stock de tissus, vieux draps et autres éléments de décor bariolés et ont, avec les bénévoles, réalisé un petit paradis coloré que les enfants ont tôt fait de s’approprier.

Pour découvrir une autre initiative en lien avec le bricolage et le DIY, lire aussi le reportage : « Avec Les Martres au Vert, on consomme moins, on bricole plus »

7. Bardage artisanal : se mettre à l’abri

Echantillon de bardage exposé à Saint-Germain
Les bardeaux de Sofiane réalisés et exposés sur place. A droite en douglas. A gauche, en récup’ : “j’expérimente avec du bois de palettes ou de terrasses pour être dans la thématique de la journée, mais ce serait plutôt pour des cabanes”, explique-t-il.

« Ça va barder », est-il malicieusement inscrit au-dessus du stand de démonstration de Sofiane, artisan et thermicien. Normal : dans une journée consacrée à l’habitat, il fallait bien trouver un moyen de faire son toit. Pour un habitat léger low-tech, pas besoin de briques industrielles. Sofiane vous guide en quelques étapes dans la technique de bardage… maison.

Pour cela, il utilise quelques outils de sa confection, comme le maillet tout en bois ou le banc à planer, d’autres instruments dont le nom et l’aspect disent l’ancienneté des techniques : départoir, coutre, plane. Mais tout de même une perceuse pour le trou qui accueillera la cheville en bois, car le low-tech n’est pas complètement anti-moderne !

« Le douglas peut durer quarante ans, et même le double car les bardeaux peuvent être retournés. »

La technique démarre avec une belle bille de douglas, débitée en planchettes, qui seront ensuite préparées, affinées, transformées en bardeaux de 33 cm, pourvues d’une cheville permettant de les accrocher à la charpente. Seules quelques-unes, à intervalle régulier, seront clouées pour faire tenir l’ensemble.

Sofiane découpe des planchettes dans la buche de douglas
A l’aide d’un maillet de sa fabrication et d’un départoir, Sofiane débite la buche de douglas en planchettes. Puis il enlèvera l’écorce à l’aide d’un coutre (l’outil au premier plan), avant de passer à la finition sur le banc à planer (à droite).

Et ça tient longtemps ! « Je le fais avec du douglas car il n’y a pas de châtaignier ici. Le douglas peut durer quarante ans, et même le double car les bardeaux peuvent être retournés. Avec le châtaignier, ça peut aller jusqu’à plus de cent ans », précise Sofiane.

Pas mal pour un habitat léger. Sur place à Saint-Germain-Lembron, vous auriez pu aussi vous initier à la construction en terre crue, assister à une conférence sur le poêle de masse ou échanger avec des promoteurs de l’habitat participatif. Et repartir avec une vision claire de l’habitat de demain, autonome, confortable, impliquant de nouvelles façons de s’organiser… et résolument low-tech.

Bonus 1. Déguster des pizzas low-tech

Les bénévoles de l'association Le Petit Qui Gnon à l'oeuvre devant le four à pain mobile
Bricoleurs ou pizzaiolos ? Les deux mon général !

Pour finir, sortons du cadre de la maison individuelle, le temps d’apprécier les belles inventions qui font avec pas grand-chose le sel d’un événement festif low tech. Pour les petits et grands creux, voici les pizzas de l’association Le Petit Qui Gnon, basée à Chilhac en Haute-Loire. Margherita, fromages, chorizo ou forestière (à base de pleurotes et cantal pour cette dernière), elles sont réalisées sur place, grâce à un four à pain itinérant construit artisanalement et monté sur une remorque.

Une façon originale et gourmande de répondre à l’objet de l’association : « le partage et la défense des savoir-faire populaires et paysans, qui font de la fabrication du pain une pratique autonome des logiques industrielles et technicistes. »

Sur d'autres dispositifs ingénieux embarqués sur des remorques, lire aussi : « Créativité : quand l’écologie se met à la remorque »

Bonus 2. Finir par un grain de folie

La machine à voler de Nicolas Savoye, qui fait des acrobaties tête en bas sur le vélo suspendu
Le low-tech dans sa version la plus… renversante !

Quand ce sont des artistes qui s’emparent du concept low-tech, l’inventivité n’a plus de limite. Celui du jour, l’étonnant bidouilleur Nicolas Savoye, venu lui aussi de Haute-Loire, présentait à un public hilare une machine sortie de son « atelier des inventions géniales ». Son nom : la machine pour apprendre à voler comme Peter Pan.

Peu de chances que vous trouviez sur le site du Low-tech Lab le tuto pour la construire… Mais elle peut sans problème vous faire rêver. Qui pourra encore croire qu’avec le low-tech, la vie n’est pas drôle ?

Reportage (texte et photos) Marie-Pierre Demarty, réalisé le samedi 12 octobre 2024. A la une : démonstration de la “machine à voler comme Peter Pan” par l’artiste-bidouilleur Nicolas Savoye.

Soutenez Tikographie, média engagé à but non lucratif

Tikographie est un média engagé localement, gratuit et sans publicité. Il est porté par une association dont l’objet social est à vocation d’intérêt général.

Pour continuer à vous proposer de l’information indépendante et de qualité sur les conséquences du dérèglement climatique, nous avons besoin de votre soutien : de l’adhésion à l’association à l’achat d’un recueil d’articles, il y a six façons d’aider à ce média à perdurer :

La Tikolettre : les infos de Tikographie dans votre mail

Envie de recevoir l’essentiel de Tikographie par mail ?

Vous pouvez vous inscrire gratuitement à notre newsletter en cliquant sur le bouton ci-dessous. Résumé des derniers articles publiés, événements à ne pas manquer, brèves exclusives (même pas publiées sur le site !) et aperçu des contenus à venir… la newsletter est une autre manière de lire Tikographie.