Votre étang impacte-t-il la santé des cours d’eau ?

Par

Marie-Pierre Demarty

Le

Vue d'ensemble du plan d'eau avec au fond les arbres aux couleurs de l'automne
Les petits étangs artificiels se sont multipliés dans le paysage. Mais pour ne pas nuire aux écosystèmes des rivières, ils doivent respecter des normes précises. Lesquelles, comment, pourquoi ? Faisons le tour de la question (et du plan d'eau) avec deux spécialistes.

Le pourquoi et le comment   [cliquer pour dérouler]

Cet article va peut-être vous paraître un peu trop technique, ou un point de détail, ou ne vous concernant pas parce que vous n’avez pas d’étang.

Mais tout de même…

Deux chiffres m’ont frappée : 4000 étangs dans le Puy-de-Dôme, et à peine un quart aux normes, plus de 30 ans après la loi sur l’eau.

Pas concernés ? Vu l’état des cours d’eau et tout ce que cela entraîne en termes de dégâts sur la biodiversité, d’accentuation des sécheresses, de tensions sur les usages, etc., il me semble que nous sommes tous concernés. Et que peut-être, vous avez parmi vos connaissances des propriétaires d’étangs, des pêcheurs, des élus de communes rurales, des notaires… et que plus on est nombreux à diffuser ces informations, plus on accélèrera la prise de conscience.

Alors certes, les étangs ne sont qu’une petite partie des causes du mauvais état des cours d’eau. Mais vous connaissez sans doute l’histoire du petit colibri qui « fait sa part »

Marie-Pierre

Trois infos express   [cliquer pour dérouler]

  • Le Puy-de-Dôme compte plus de 4000 plans d’eau artificiels, dont probablement 20 à 25% seulement respectent les normes en vigueur. Les autres peuvent avoir un impact important sur le réseau hydrographique en aval : modification de la température de l’eau, du débit, de la qualité physico-chimique ou biologique des ruisseaux et rivières…
  • Des solutions existent pour pallier ces impacts et respecter les normes légales : création d’une dérivation pour qu’une partie de l’eau contourne l’étang, pose d’une bonde (ou moine) à la sortie de l’étang, pour puiser l’eau en profondeur (plus froide qu’en surface), retenir les sédiments, contrôler les déversements lors des vidanges…
  • Peu à peu, la DDT contrôle les plans d’eau du territoire et émet pour chacun un arrêté indiquant les aménagements à faire ; mais les propriétaires, ignorant souvent la législation, n’en comprennent pas la portée et sont désemparés face aux travaux à réaliser. C’est pourquoi Eric Védrine et Bruno Le Chevillier ont créé leur activité d’accompagnement de ces propriétaires : un métier nouveau, mais d’utilité publique.

Quand il a hérité cet étang de son oncle, puis racheté les parts de ses frères, Eric Védrine était tout content de pouvoir profiter de ce beau coin de nature, à l’écart de son village d’origine, Le Montel-de-Gelat. « La Creuse est à 500 mètres à vol d’oiseau », précise-t-il. Tout autour de l’enclos, des espaces boisés, une zone humide, et en contrebas, un paysage de bocage typique des Combrailles. Un vrai paradis, si l’on fait abstraction des avions de chasse qui viennent un moment nous survoler et couvrir les appels des canards – « on n’est pas loin du camp militaire de La Courtine », commente le propriétaire.

Mais quand il a reçu le courrier de la DDT, ça a été une autre histoire. « Ils vous convoquent pour une visite de terrain, puis ils vous envoient un arrêté disant “vous devez faire ça et ça ; vous devez faire appel à un bureau d’étude et vous avez deux ans ou trois ans pour faire les travaux”, tout ça sans explication. Les propriétaires ne comprennent pas et moi aussi, au début j’étais perdu », se remémore-t-il. « Ça peut être brutal », complète son comparse Bruno Le Chevillier.

« Les propriétaires ne comprennent pas et moi aussi, au début j’étais perdu. »

Les aménagements figurant dans cette injonction, c’est ce que nous sommes venus visiter. En l’occurrence, une dérivation d’une partie du tout petit ruisseau alimentant l’étang. Et en aval, à hauteur de la digue, une bonde d’étang. Tout cela selon les préconisations d’un bureau d’étude – pas si facile à trouver pour ce genre de spécialité – et avec un coût loin d’être négligeable.

Contrairement à beaucoup de propriétaires, Eric Védrine ne s’est pas contenté de faire exécuter les travaux (ou de ne rien faire). Il a creusé le sujet. Avec les pieds sur terre et l’esprit pratique de l’entrepreneur et ancien commerçant qu’il est.

Un métier nouveau

Et il a beaucoup mieux compris le sens de cet arrêté qui semblait lui tomber dessus depuis une lointaine administration. D’autant plus qu’il a eu la chance de bénéficier de l’accompagnement d’un ingénieur de l’Office français de la biodiversité.

Car dans l’histoire, les techniciens de l’OFB sont surtout chargés de contrôler que les travaux demandés par l’arrêté ont été réalisés, mais aussi – autant que leurs effectifs et leurs compétences le permettent – d’apporter un appui technique aux propriétaires.

Erice Védrine et Bruno Le Chevillier devant l'étang
Depuis janvier dernier, Eric Védrine et Bruno Le Chevillier travaillent ensemble, chacun dans sa spécialité, pour accompagner les propriétaires dans la mise aux normes des plans d’eau.

L’ingénieur en question, Bruno Le Chevillier, a pris sa retraite (de directeur départemental) fin 2023. Et ils ont pu au début de cette année créer une nouvelle activité fondée sur l’expérience perturbante d’Eric et sur la rencontre de leur duo. Chacun a créé son activité en indépendant, pour un fonctionnement en binôme : l’ancien ingénieur comme conseiller sur les aspects règlementaires et administratifs ; l’ancien commerçant sur la réalisation et l’installation des équipements nécessaires. « Nous sommes les seuls en France à proposer ce service… nous avons inventé un nouveau métier ! », reconnaissent-ils.

Un métier pourtant bien utile. Expliquons pourquoi…

Multiplication

« La première règlementation date de 1964 : preuve qu’on a très tôt décelé que les plans d’eau pouvaient perturber les rivières. Mais à l’époque, ce n’était pas une priorité. On était occupé surtout à drainer les cours d’eau, à créer des rases en ligne droite pour faciliter le remembrement », déplore Bruno Le Chevillier. C’est aussi la période, jusque vers la fin des années 1980, où se multiplient les créations d’étangs artificiels, privés pour la plupart.

Vue du plan d'eau avec les arbres qui s'y reflètent
Le Puy-de-Dôme compte plus de 4000 plans d’eau, créés pour la plupart dans les années 1960 à 1980.

Rien de bien compliqué : un terrain assez vaste avec un profil de cuvette, traversé par un ruisseau. Une digue érigée en travers de ce dernier ; un lâcher de carpes et de brochets… Tant qu’à faire, bâtir une petite cabane, acheter une barque. Et c’est parti pour les week-ends de pêche, les pique-niques en famille ou entre copains…

« On était occupé surtout à drainer les cours d’eau, à créer des rases en ligne droite. »

Ça n’avait rien d’exceptionnel. Mes interlocuteurs m’apprennent que le Puy-de-Dôme compte plus de 4000 plans d’eau (toutes tailles confondues) et qu’on en dénombre 40 000 à l’échelle de l’Auvergne et du Limousin.

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Piteux état

Les choses se précisent à partir de 1992, avec la loi sur l’eau, puis plus tard la directive-cadre européenne. Car les cours d’eau – pas seulement chez nous mais partout en France, voire en Europe – sont dans un sale état, et cela pour plein de raisons qui ont en commun d’être d’origine humaine. Assèchement des zones humides, rectification et canalisation des rivières, utilisation de pesticides dans les zones agricoles, assainissement souvent inexistant ou au mieux imparfait, pollution, pratiques de pêche peu regardantes… Nos activités ont massivement impacté le cycle naturel de l’eau. Des sources se tarissent, les poissons se font plus rares, la biodiversité dans et autour des ruisseaux s’appauvrit. Et donc, la législation commence à se préoccuper de la qualité des eaux.

« On imagine ce que ça peut donner sur un cours d’eau où s’enchaînent plusieurs étangs. »

Trente ans plus tard, on n’y est pas encore. Et parmi les chantiers qui patinent, celui d’« éviter, compenser ou réduire » (selon la formule consacrée) les impacts des plans d’eau, qui est sans doute le plus méconnu.

Une autre vue du plan d'eau
L’eau stagnante se réchauffe et peut avoir un impact sur la température des ruisseaux en aval, et donc sur la faune et la flore.

Quels impacts ? « Ils peuvent affecter les débits, la qualité physico-chimique et biologique, modifier la température de l’eau… Ils accentuent l’évaporation, peuvent faire des dégâts lors des vidanges, appauvrir la biodiversité par l’introduction de certaines espèces de poissons », liste Bruno Le Chevillier.

On peut le comprendre : l’eau qui stagne s’évapore, se réchauffe au soleil, se charge de sédiments et de nutriments… Si l’étang est directement connecté à la rivière, il peut modifier complètement les conditions de vie et donc, affecter les écosystèmes aquatiques. « On imagine ce que ça peut donner sur un cours d’eau où s’enchaînent plusieurs étangs à la suite », souligne-t-il.

Sur un exemple de cours d’eau à restaurer, lire aussi : « Au chevet du Litroux et du Jauron, rivières en souffrance »

Inventaire

La loi de 1992 a donc commencé à imposer des normes, avec l’exigence qu’elles soient respectées sur les plans d’eau au plus tard en 1999. Ce qui dans un premier temps n’a abouti… à rien. Mais depuis, les normes se sont peu à peu précisées. La loi, qui a encore été modifiée récemment, comporte aujourd’hui 26 points que les propriétaires d’étang sont tenus de respecter. Très peu en ont connaissance ; encore moins ont pris les mesures nécessaires. Eric Védrine, en se basant sur les statistiques nationales, estime que « 20 à 25% des plans d’eau sont aux normes. »

Cependant, la DDT a entrepris de réaliser l’inventaire de cette multitude de retenues et d’examiner chaque plan d’eau connecté au réseau hydrographique. Chaque visite à un étang est suivie d’un arrêté indiquant les démarches à entreprendre et le délai à respecter pour se conformer aux normes en vigueur. « Une fois les travaux réalisés, l’arrêté est valable 30 ans, même si la législation évolue », indique Eric Védrine.

« 20 à 25% des plans d’eau sont aux normes. »

Car il y a, bien sûr, des solutions pour que votre étang ne soit plus nuisible à la vie des ruisseaux et rivières en aval. Celui d’Eric combine plusieurs dispositifs qui ensemble permettent d’aboutir à un résultat probant. Car, souligne Bruno, « il n’y a pas obligation de moyens mais il y a obligation de résultat. »

Deux voies d’eau

Ici, la retenue d’eau s’étale sur 1,4 hectare, pour environ 2 mètres de profondeur. Tout près de la source, elle ne perturbe aucune continuité de circulation pour les poissons de rivière, qui ne remontent pas jusqu’ici. L’obligation concerne donc principalement la qualité de l’eau, son débit et sa température.

« C’est là que j’interviens, pour adapter les préconisations au cas par cas, sans dogmatisme. »

Pour assurer un débit suffisant, une dérivation a été aménagée. L’eau qui descend de la résurgence est divisée en deux flux grâce à un partiteur : un ouvrage en béton qui « propose » à l’eau deux possibilités de passage en creux. Le passage vers la dérivation étant plus bas, l’eau s’écoule en priorité vers celle-ci et assure un débit qui doit règlementairement être au minimum de 10% du débit moyen annuel du ruisseau. « Le bureau d’étude a pour rôle de dimensionner le partiteur, indique Eric. Il le calcule par modélisation, à partir de données telles que la dimension du bassin versant, la pente, la pluviométrie… »

la partiteur
Le partiteur divise l’eau qui arrive de la source en deux chemins d’eau. Celui de droite envoie l’eau vers la dérivation. La différence de niveau permet de prioriser cette voie si le niveau n’est pas suffisant.

Bruno ajoute que si l’étang s’était situé dans une zone poissonneuse de la rivière, le débit devrait aussi respecter un minimum biologique. De plus, la forme du partiteur devrait être adaptée pour que les poissons puissent remonter le cours.

Sur l’état des rivières du point de vue piscicole, lire aussi : « Pêche et environnement 1/2 : comment vont nos rivières ? »

Dérivation

Et bien sûr, la dérivation ne pourrait pas être conduite dans une buse enterrée, comme c’est en partie le cas ici. « C’est là que j’interviens, pour adapter les préconisations au cas par cas, sans dogmatisme. Certains aménagements ne sont pas utiles ou doivent au contraire être renforcés pour parvenir au respect des normes. Je tiens compte également d’autres règlementations qui peuvent ajouter localement des exigences : un classement en zone Natura 2000 ou autre espace protégé, un règlement de Sage… », précise Bruno Le Chevillier.

Vue de l'étang à droite, avec la dérivation qui la longe à gauche
La dérivation longe l’étang, puis passe sous le chemin, par une buse enterrée, avant de ressortir en aval de la digue.

Le petit canal de dérivation longe donc l’étang et passe un temps sous le chemin, pour ressortir en aval de la digue. Quoi qu’il arrive, à moins que la source se tarisse, le ruisseau local est assuré de tenir son rôle en aval : celui d’apporter fraîcheur et humidité à la flore et à la faune et de contribuer à alimenter le Raby, qui lui-même rejoint la Saunade, laquelle se jette dans le Sioulet vers Pontaumur. Chaque contribution compte et doit être surveillée, d’autant plus que les étangs sont relativement nombreux dans les Combrailles… et que les changements climatiques rendent les écosystèmes plus fragiles.

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La bonne température

Dans le même temps, une partie du ruisseau, donc, alimente le plan d’eau, qui doit en restituer en principe la même quantité en aval, sauf au moment de la vidange, à laquelle il est sage de procéder tous les 5 ans environ.

« Avant les aménagements, c’est l’eau de surface qui était rejetée. »

Cette eau doit aussi être la plus proche possible de la qualité qu’elle avait en entrant dans le plan d’eau. Ce qui semble une gageure, compte tenu des sédiments et nutriments qui prennent le temps de s’accumuler dans une eau stagnante et des rayons du soleil qui provoquent évaporation et surtout surchauffe du miroir d’eau. « Avant les aménagements, c’est l’eau de surface qui était rejetée, par débordement. Ce qui est nocif en aval notamment pour les truites, qui ne supportent pas les eaux chaudes », précise Eric Védrine. A cela peut s’ajouter un défaut d’oxygénation, un taux d’ammoniac trop élevé.

Pour éviter ces nuisances, la solution consiste à installer une bonde d’étang, qu’on appelle aussi un moine.

Eric Védrine ouvre le moine
Installé sur le plan d’eau, contre la digue, le moine permet de contrôler l’eau qui sort de l’étang.

Un moine ingénieux

Ce dispositif complexe fait faire à l’eau sortante un genre de « saute-mouton » : à la hauteur de la digue, l’eau y entre par le fond – c’est donc la plus fraîche qui est prélevée dans le plan d’eau – puis, par le principe des vases communicants, passe par-dessus une cloison faite d’un empilement de planches, et enfin redescend vers la sortie.

Une petite « marche » à l’entrée du moine permet de retenir le plus gros des boues et sédiments qui se déposent au fond. Une grille barre le passage aux feuilles, branches et autres éléments qui pourraient faire bouchon. Et lors des vidanges, on peut retirer les planches une à une pour contrôler le débit sortant.

Eric montre le schéma en coupe sur un document
Le schéma en coupe du moine permet de comprendre comment celui-ci prélève l’eau la plus froide, par le fond de l’étang.
Vue du moine ouvert
L’ouverture du moine complète l’explication : on voit l’eau passer par-dessus les planches, et la grille qui filtre les éléments gênants.

D’autres aménagements complètent le dispositif selon la configuration du plan d’eau : une pêcherie qui permet de récupérer le poisson lors des vidanges, un bassin de décantation (ici absent car inutile) pour débarrasser l’eau d’un trop-plein de sédiments.

La pêcherie, en aval de la digue
De l’autre côté de la digue, l’eau ressort dans ce petit bac – une pêcherie qui permet de récupérer le poisson lors des vidanges – puis rejoint la dérivation pour reformer le ruisseau.

Digue règlementaire

« La digue elle-même est réglementée », précisent mes guides, m’expliquant les normes qui garantissent sa résistance à une masse d’eau trop forte. Un profil en pente douce est imposé côté lac : « la proportion doit être de 2 pour 1 ; par exemple ici, avec une profondeur de 2 mètres, le pied de la digue doit se trouver à 4 mètres à l’intérieur du miroir d’eau. »

Vue de la digue
La digue en terre, consolidée par des enrochements, ferme la retenue d’eau. Son profil aussi est règlementé.
Le petit bac du déversoir de crues
Ce petit ouvrage de béton (au premier plan) est dimensionné pour servir de déversoir uniquement en cas de crue centennale.

Elle est équipée également d’un déversoir de crues centennales, petit ouvrage de béton lui aussi dimensionné par le bureau d’étude car il ne doit servir que dans ces cas extrêmes, récupérant l’eau en surface pour éviter une rupture de la digue.

« J’ai même observé un héron bihoreau la semaine dernière. »

Avec tous ces équipements, Eric peut profiter de ce lieu paisible et accueillant pour la nature sauvage, qu’il s’efforce de favoriser : nichoirs, îlot qui vit sa vie végétale sans intervention, respect de la zone humide voisine… « Je vois régulièrement des canards, des martins pêcheurs, des sarcelles, des libellules. J’ai même observé un héron bihoreau la semaine dernière : c’est une espèce rare », dit-il.

Effacer ?

Il n’en va pas de même dans de nombreux autres sites qu’il découvre au hasard de ses balades ou de la rencontre de clients. Il cite ainsi une « digue qui fuyait de partout » ou « un plan d’eau qui n’avait pas été vidangé depuis 30 ans. » Bruno Le Chevillier commente : « il faudrait presque imposer un stage pour apprendre aux propriétaires comment fonctionne un étang et comment il doit être aménagé et entretenu. »

À défaut, ils se réjouissent que la DDT prenne au moins l’initiative d’informer les notaires sur les règlementations, afin que les acquisitions se fassent le plus possible en connaissance de cause… et des éventuels investissements à prévoir.

Vue sur l'île envahie de broussailles et d'arbres
Sur la petite île (à gauche), Eric a laissé prospérer la broussaille, refuge de biodiversité.

Au fait, si vous n’êtes pas pêcheur de carpe ou de brochet, si vous n’aimez pas l’idée d’immerger des équipements en béton dans votre petit coin de nature, si vous n’avez pas d’usage spécifique de votre plan d’eau artificiel, il vous reste une solution encore plus saine et radicale : effacer la retenue et rendre au ruisseau son cours naturel. C’est pas mal aussi.

Bruno Le Chevillier et Eric Védrine sont indépendants mais travaillent ensemble, dans toute la France. Pour en savoir plus ou prendre contact, consulter leur site internet Solu-etang.fr

Reportage (texte et photos) Marie-Pierre Demarty, réalisé le 18 novembre 2024. A la une : l’étang d’Eric Védrine au Montel-de-Gelat

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