L’association Tikographie

Par

Tikographie

Le

Tikographie est un média associatif. Cela signifie que la structure qui porte le média est une association à but non lucratif. Petit tour d'horizon de qui nous sommes et de pourquoi nous sommes ici aujourd'hui.

Déjà, pourquoi une association ? Tikographie souhaite informer et sensibiliser le plus grand nombre sur les conséquences du dérèglement environnemental et sur les actions possible pour s’y adapter. Ses contenus et événements sont gratuits, sans publicité ni but lucratif. C’est pourquoi, selon nous, il s’agit d’un projet d’intérêt général, qui doit être porté par un collectif. Et la forme associative est à la fois la plus simple à monter pour ce type de projet.

Sommaire

Une association ouverte à tous

Si vous êtes intéressé.e par les sujets de sensibilisation locale au dérèglement environnemental, et par le traitement journalistique que l’on peut en faire, vous êtes les bienvenu.e.s ! Comme notre projet média, notre association est ouverte à tous. Les tarifs d’adhésion ont été fixés à un prix a priori accessible (10 € pour les étudiants, 15 € pour les particuliers), et nous organisons régulièrement des temps d’échange informels et conviviaux – les « Tikomités » – qui ont lieu dans la foulée de chaque Rencontre Tikographie.

Une fois membre de l’association, vous pouvez participer aux échanges internes via un groupe WhatsApp dédié (ou via une liste de diffusion mail), au séminaire stratégique annuel et bien sûr à l’Assemblée Générale, en décembre. Vous pouvez aussi être plus actif selon vos envies et vos disponibilités : il y a plein de manière de s’engager, du simple relais régulier de nos posts sur les réseaux sociaux à l’animation d’une Rencontre Tikographie, en passant par l’inscription dans un groupe de travail thématique.

Les membres bénéficient également de quelques tarifs préférentiels (notamment pour la soirée Tiko de fin d’année) et de la capacité de parrainer un nouvel adhérent.

Au Tikomité du 15 mai 2024, avec des intervenants de la Rencontre qui venait de se terminer, des adhérents, des membres du C.A. et des « simples visiteurs »

Qui sommes-nous ?

Tikographie, c’est une sorte d’oignon qui ne pique pas :

  • une équipe opérationnelle (rédaction) de deux personnes : Damien et Marie-Pierre
  • un Conseil d’Administration de huit membres : Laura-Lou, Justine, Clémence, Catherine, Marie, Raymond et Damien. Marie-Pierre y est invitée mais non décisionnaire
  • une Assemblée Générale d’une quarantaine d’adhérents à ce jour, certains ayant porté des initiatives concrètes au sein de l’association (comme François qui a conçu et co-animé plusieurs Rencontres Tikographie début 2024 sur le thème « Clermont sous 50 degrés »)

Mais encore ? Quelques détails croustillants sur nos vies, nos œuvres :

Après une formation assez polyvalente (école de commerce, sciences po, droit), Damien a monté une petite boîte de production vidéo, Studio Mio. Puis il a rejoint quelques années le journal la Montagne que dirigeait son père (décédé en 2012), où il a travaillé sur les questions de numérique et d’innovation. En 2016, il intègre l’espace de coworking clermontois Epicentre Factory et se familiarise avec les tiers-lieux (il en deviendra vice-président avant la fermeture en 2020). Il monte parallèlement avec des amis l’association/média le Connecteur, qu’il lance puis transmet en 2019 à l’équipe actuelle pilotée par Véronique et Pauline. Cela lui apporte l’expérience pour un second média, Tikographie, mais là vous en saurez plus dans le chapitre « l’historique » ci-dessous.

Sinon, côté perso, Damien aime bien la randonnée, la course nature, le trading à haute fréquence (non c’est pas vrai) et la cuisine. Si vous êtes gentil avec lui, il devrait pouvoir vous faire sa fameuse truffade, souvent imitée, jamais égalée. Son petit secret : il aime particulièrement écrire des textes parlant de lui mais à la troisième personne du singulier, parce que bon.

Photo : Fanny Reynaud, 2023

Après avoir passé ses dimanches d’enfance à crapahuter dans les bois, pêcher la truite avec son papa, chercher des champignons, se gaver de mûres dans les prairies et de tomates gorgées de soleil dans le jardin, Marie-Pierre a étudié l’Histoire et le journalisme, chroniqué la vie locale dans divers quotidiens régionaux, géré des collectifs d’artistes, prêté sa plume à des entreprises, beaucoup lu, beaucoup voyagé en avion (mea culpa) et en train, participé à la vie d’un formidable tiers-lieu, donné du temps à plein d’associations culturelles ou écolos, et mangé beaucoup de chocolat.

Fin 2022, Damien lui propose de venir doubler à elle toute seule l’effectif de Tikographie. C’était juste avant qu’elle apprenne à dire non… Depuis, stylo en main et appareil photo en bandoulière, elle s’est remise à crapahuter dans les bois et dans les rivières, les stations d’épuration et les cafés associatifs, sur les barrages ou les pistes cyclables, en quête des belles initiatives qui s’efforcent de consolider l’avenir de notre territoire.

Notre modèle économique

L’avantage d’une association, c’est qu’elle ne coûte rien à monter et à faire tourner – au début, du moins. L’autre avantage, c’est qu’elle peut faire appel facilement à des bénévoles.

Ce fut, et c’est, donc le cas pour les Rencontres Tikographie, préparées et animées gratuitement par les membres de l’association. Les locaux sont mis à disposition gracieusement (désormais à la librairie des Volcans d’Auvergne), et les intervenants étant du Puy-de-Dôme, ils participent sans frais. Nous utilisons un peu de matériel audio que nous avions par ailleurs.

De la vente d’allumettes à l’unité au conglomérat média worldwide

Citation qui ne provient pas de ce texte

Le média en ligne, lui, a été lancé dans le cadre de la petite entreprise familiale de Damien. Il a connu ses premiers développements ainsi, les frais (hébergement, nom de domaine, et bien sûr création web et rédaction) étant couverts par la structure privée.

A partir de 2023, le modèle économique atteint un nouveau palier avec :

  • côté charges, le travail annuel de Marie-Pierre (soit la rédaction de deux articles par semaine en moyenne) et les frais de fonctionnement (principalement numériques) s’approchent de 25 000 €
  • côté recettes, les soutiens des particuliers (dons en ligne, campagne de financement participatif, achat du recueil annuel et adhésions), celui de quelques institutionnels locaux que nous remercions (Clermont Métropole et Conseil Départemental) et enfin des aides nationales (aux associations et à la presse) nous permettent de couvrir ces charges, avec même une bonne visibilité de trésorerie

Nous allons définir à l’été 2024 quel modèle de développement nous souhaitons pour l’avenir, sachant que nous gardons trois principes cardinaux :

  • l’accessibilité de nos contenus pour le grand public, sans abonnement ni publicité
  • l’indépendance éditoriale
  • la résilience économique (autrement dit, ne pas dépendre d’une source majeure de financement)

L’historique

L’histoire de Tikographie a commencé en deux fils parallèles

  • l’association « Par ici la Résilience », créée suite à la fermeture de l’espace de coworking clermontois « Epicentre Factory » en 2020. Un petit groupe de coworkers avaient organisé tout début 2020, avant le Covid-19, quelques événements avec les candidats aux municipales clermontoises pour qu’ils s’expriment sur le volet environnemental de leur programme. Cela avait bien marché, et nous nous sommes dit qu’il y avait sans doute un intérêt pour des temps d’échange autour des sujets écologiques. Une association a donc été créée pour cela, et la première « Rencontre de la Résilience » a eu lieu en septembre 2020.
  • le « proto-média » Tikographie, lancé en 2020 par Damien. C’était initialement un projet plus « perso », porté par une petite entreprise familiale. Inspiré d’une expérience positive au média en ligne Le Connecteur, Damien avait souhaité se lancer dans un projet similaire mais dédié aux conséquences du dérèglement environnemental sur le Puy-de-Dôme. Tikographie s’est donc lancé à cette époque, avec Damien seul à la manœuvre.
Première Rencontre de la Résilience en plein Covid, le 18 septembre 2020, avec Jean-Pierre Buche (à droite, de dos), alors président du Projet Alimentaire Territorial du Grand Clermont et du PNR Livradois-Forez / Crédit photo : Théo Durand (DR)

Courant 2022, les Rencontres de la Résilience faisaient leur bonhomme de chemin, et Tikographie tournait un peu en rond. L’opportunité de rapprocher les deux projets – plus précisément d’intégrer le média dans l’association – s’est peu à peu imposé comme étant la solution la plus évidente pour se développer et se diversifier. Ce fut chose faite à l’Assemblée Générale de Par ici la Résilience en décembre 2022.

Peu après, en janvier 2023, l’équipe du média Tikographie a connu une croissance fulgurante de +100%, avec l’arrivée d’une seconde personne : Marie-Pierre, rédactrice indépendante, très active à Epicentre Factory notamment. Petit à petit, Marie-Pierre a pris en charge l’intégralité de l’éditorial (à partir de septembre 2023 notamment) tandis que Damien s’occupait du reste (technique administratif financier animation rencontres boîtes d’agrafes communication juridique).

Autre nouveauté en 2023 : le partenariat avec la librairie des Volcans d’Auvergne qui accueille, depuis, toutes nos Rencontres Tikographie – 10 par an.

L’Assemblée Générale de décembre 2022, animée par Patrick Derossis (au centre). Elle a acté l’intégration du média Tikographie dans l’association Par Ici la Résilience.

En septembre 2023, nous avons cherché à développer nos sources de revenus propres (les dépenses étant couvertes jusqu’à présent par le mécénat personnel de Damien). Nous avons lancé le projet d’un recueil papier annuel, « l’année tiko », qui regrouperait une sélection de reportages déjà publiés et que nous pourrions réitérer chaque année. Ce recueil serait un petit livre (une centaine de pages), un objet physique et culturel qui tomberait bien en fin d’année et serait vendu (19 €) en soutien à l’association. Il ferait à la fois l’objet d’une campagne de financement participatif en septembre pour les pré-commandes, et d’une soirée payante fin novembre pour le lancement.

Pari plutôt réussi puisque nous avons édité 300 exemplaires de « l’année tiko 2023 », et que l’ensemble de l’opération a assuré 25% de nos revenus soit environ 7000 € – incluant un module de dons en ligne déployé à la fin de chaque article, et une campagne d’adhésions à l’association.

La dynamique s’est poursuivie à l’Assemblée Générale de décembre 2023 avec le renouvellement (et la féminisation !) quasi-complet du Conseil d’Administration, et la belle tenue des adhésions.

De janvier à juin 2024, nous avons mis au carré notre structure avec une simplification de sa dénomination (désormais « Tikographie ») et un déplacement du siège social à Clermont. Surtout, nous avons animé un cycle de Rencontres Tikographie intitulé « Clermont sous 50 degrés » qui a attiré à chaque épisode beaucoup plus de monde que précédemment, grâce à un relais média et institutionnel efficace. Nous espérons avoir, ici aussi, franchi un cap.

A l’été 2024, pour finir, nous allons choisir entre plusieurs pistes de développement pour aller encore un peu plus loin. A suivre sur cette page…

Pour aller plus loin : « Les Rencontres Tikographie »